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Personnes âgées et diabète : la Haute autorité de santé a maintenu en ligne un guide périmé

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 08/07/2012

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La révision a eu lieu le 6 juillet

La Haute Autorité de santé (HAS) met à disposition des médecins des documents officiels pour mettre en place le protocole de soins des patients diabétiques pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Mais les recommandations n’ont pas été mises à jour pendant plus d’un an. Il a fallu attendre le 6 juillet 2012 pour que des médicaments suspendus cessent d’être mentionnés et que d’autres soient signalés comme étant sous surveillance renforcée.
C’est, de nouveau, Formindep, collectif pour une formation médicale indépendante, qui a levé le lièvre : les documents de la Haute Autorité de santé (HAS) censé aider les médecins à établir le protocole de soins de leurs patients diabétiques n’étaient pas à jour. Exemple : la pioglitazone (Actos, Competact) est demeurée citée parmi les traitements pharmacologiques de référence alors que cette molécule est suspendue depuis un an sur décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), en raison d’un risque de cancer de la vessie. Une réévaluation européenne est en cours. Moins grave mais tout aussi anormal, des médicaments placés sous surveillance renforcée sont également mentionnés, sans avertissement particulier. Il s’agit de l’exénatide, de la sitagliptine et de la vildagliptine.
Cette prise en défaut de la HAS sur le traitement du diabète n’est pas nouvelle. En avril 2011, la recommandation qui sert de socle scientifique aux guides pratiques à destination des médecins et patients avait été abrogée par le Conseil d’État. Cette décision venait sanctionner le non-respect des règles sur les liens de ses experts avec l’industrie pharmaceutique.
Mise à jour du 6 juillet 2012
La Haute autorité de Santé (HAS) a finalement mis à jour le 6 juillet la liste des actes et prestations sur laquelle s’appuient les médecins pour élaborer le traitement de leurs patients diabétiques. Publiée sur leur site Internet, l’actualisation ne comporte plus de référence à la pioglitazone (Actos, Competact). L’exénatide, la sitagliptine et la vildagliptine sont toujours mentionnées. Ces molécules font l’objet d’un plan de gestion des risques (PGR), c’est-à-dire qu’elles sont sous surveillance.

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