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Assurance Dépendance : les assurés ont des revenus modeste

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 22/07/2012

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Une étude Exton Consulting

Une étude du cabinet Exton Consulting révèle que ce sont principalement les classes moyennes, propriétaires de leur logement mais ayant des revenus modestes, qui achètent aujourd'hui des contrats d'assurance dépendance. Cette enquête a été menée auprès de 1.500 assurés en partenariat avec six assureurs qui représentent 50 % du marché individuel.
Employés, agriculteurs et travailleurs non salariés forment le gros du peloton des assurés âgés des 50 à 74 ans, tandis que les cadres sont peu représentés. « Les classes plus aisées ont recours à l'autoassurance en se servant de l'assurance-vie ou de l'immobilier locatif. Cette clientèle haut de gamme doit donc être approchée par les assureurs dans une logique plus financière, en lui proposant des produits bancaires, d'assurance-vie ou immobiliers », indique Bertrand Lauzeral, associé d'Exton Consulting au journal Les Echos.

Les souscripteurs sont à 57 % des femmes. Mais 4 sur 10 seulement sont aux prises avec la perte d’autonomie d’un proche âgé. En d’autres termes, les "aidants" ne souscrivent pas plus que les non-aidants.

Le moteur de la décision relève semble-t-il plus du « fait d'être isolé au plan géographique ou social" : 40 % des assurés sont des personnes séparées, divorcées, seules, célibataires… Au plan national, on ne compte que 24 % de personnes seules chez les 50-74 ans.
Motivation financière
La motivation de souscription d'un contrat dépendance est avant tout financière, les personnes interrogées expliquant ne pas vouloir devenir une charge pour leurs enfants. Leurs attentes immédiates ne portent donc pas sur tous les services associés au contrat (aide à domicile, assistance, etc.), que les assureurs mettent pourtant en avant. Assez logiquement, les assurés disent ne pas vouloir d'un contrat low cost moins protecteur. Un peu le même réflexe que pour une mutuelle santé.
Les assurés aimeraient aussi que les droits acquis via leurs contrats puissent être transmis à leur entourage en cas de décès, sur le modèle de la pension de réversion.

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