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Paule Bronzini, doyenne des Français, s'est éteinte à l'âge de 112 ans

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 03/09/2012

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Michèle Delaunay adresse ses condoléances à la famille

Michèle Delaunay, ministre déléguée en charge des personnes âgées et de l’Autonomie, salue la mémoire de la doyenne connue des Français, Paule Bronzini, décédée ce mercredi à l’âge de 112 ans à la maison de retraite La Bastide du Lubéron, à Robion (Vaucluse).

La Marseillaise Paule Bronzini, devenue doyenne connue des Français en juin 2012, est morte dans la nuit de mardi à mercredi dans sa maison de retraite de Robion (Vaucluse), un mois et demi après avoir fêté ses 112 ans.

Elle est décédée "entourée par sa famille a rapporté Hélène Félix, directrice de "La Bastide du Lubéron", qui accueille 92 pensionnaires dont trois centenaires. Elle avait décidé de dire au revoir tout doucement à tout le monde", a-t-elle précisé, ajoutant que sa famille souhaitait se recueillir dans l'intimité.

Paule Bronzini avait succédé à la Bretonne Marie-Thérèse Bardet, qui était devenue doyenne connue des Français et des Européens en janvier 2012 avant de décéder le 8 juin à l'âge de 114 ans dans sa maison de retraite de Pontchâteau (Loire-Atlantique).

Née le 7 juillet 1900 à Marseille, Paule Bronzini avait soufflé ses dernières bougies le mois dernier en présence de nombreux médias, lunettes de soleil à strass, robe fleurie et gilet bleu lavande, aux côtés de trois de ses cinq enfants et d'une partie de ses 12 petits-enfants, de ses 28 arrière-petits-enfants et de ses 16 arrière-arrière-petits-enfants.

Cette ancienne mère au foyer, qui aimait répéter que "le Bon Dieu l'avait juste oubliée", résidait à "La Bastide du Lubéron" depuis octobre 1995. Auparavant, elle vivait chez sa plus jeune fille Madeleine, 76 ans, depuis la mort de son mari en 1965.

La directrice de l'établissement décrivait une femme "coquette", avec "toute sa tête" même si elle ne lisait plus, sans problème de santé en dehors de "douleurs aux articulations", soulignant que sa recette de longévité était d'"avoir tout essayé sans en abuser".

Selon le Gerontology Research Group (GRG), qui répertorie les actes de naissance des personnes âgées de plus de 110 ans, surnommées "supercentenaires", la nouvelle doyenne connue des Français serait désormais Eugénie Dauzat, née le 6 décembre 1900 et demeurant dans la maison de retraite Saint Joseph à Lezoux (Puy-de-Dôme).

Mme Dauzat, une femme "au caractère bien trempé", est en bonne santé générale mais elle n'a plus toute sa tête, a raconté l'infirmière Nicole Chevanet. Installée dans son fauteuil roulant pendant la journée, malvoyante et malentendante, "elle est dans son monde. Ses enfants sont tous décédés mais elle a la visite de ses petits-enfants et arrières petits-enfants", dit-elle.

Toutefois, une autre "supercentenaire" pourrait lui disputer le titre : Maria Richard, née quelques jours plus tôt (le 28 novembre 1900) en Belgique, mais résidant en France, selon le site internet du GRG qui fait autorité en la matière (La doyenne connue du monde est Besse Cooper, une Américaine de 116 ans née le 26 août 1896. En Europe, il s'agirait d'une Italienne, Maria Redaelli-Granoli, née le 3 avril 1899.

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