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Trois nouveaux essais cliniques de médicaments contre la maladie d'Alzheimer

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 15/10/2012

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La recherche vise les patients dont la maladie ne s’est pas encore déclarée

Trois molécules différentes vont faire l’objet d’essais cliniques internationaux sur la maladie d’Alzheimer.

Une cohorte de 160 patients sélectionnés aux Etats Unis, Grande Bretagne, et Australie et dotés du mutations génétiques connues pour déclencher la maladie d’Alzheimer vont tester l’une des trois molécules. La plupart de ces patients n’ont pas encore développé la maladie mais devraient le faire au cours des cinq prochaines années. Le but de cet essai est de montrer qu’il est possible de retarder l’entrée dans la maladie.

Début 2013 débutera un autre essai clinique en Colombie sur des patients qui partagent la même mutation génétique. Quiconque hérite de cette mutation génétique développera la maladie.

La troisième étude concernera des patients âgés de 70 ans et plus qui ne souffrent pas encore de pertes de mémoire mais qui devraient développer la maladie compte tenu des images numériques effectuées sur leur cerveau.

Ces trois essais correspondent à une nouvelle tendance de la recherche : il est - actuellement - impossible de guérir ou d’enrayer la maladie d’Alzheimer, mais peut être est il possible de retarder son déclenchement si on vise les patients encore sains.

Les trois essais concerneront trois candidats médicaments choisis parmi une quinzaine proposés par différents laboratoires. Un panel de médecins les a sélectionné aussi en fontion de critères de sécurité et de réduction des effets secondaires. Toutes sont dirigées contre les plaques amyloides qui sont le symptome premier de la maladie d’Alzheimer.

Pendant les deux premières années des essais, les chercheurs effectueront le suivi des patients à l’aide d’imagerie médicale et de tests de mémoire. Si l’une ou l’autre des molécules révèle un début d’efficacité, tous les patients basculeront sur cet essai à la recherche de bénéfices cliniques.

Les molécules testées sont le gantenerumab du laboratoire Roche que l’on suppose capable de réduire la plaque amyloide, le LY2886721 qui bloque la beta-secretase, une enzyme qui incite au développement de la plaque amyloide et le solanezumab, un anticorps monoclonal capable de réduire le développement des plaques.

Le Solanezumab, récemment testé, n’a révélé aucune efficacité contre des malades avérés, mais des chercheurs qui ont eu accès à l’ensemble des données cliniques, ont remarqué qu’une amélioration avait été notée chez les patients souffrant d’un début de maladie.

Si l’un de ces traitements montrait une quelconque efficacité, la question du prix du médicament risque de le rendre inabordable pour la plupart des patients.

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