Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Les associations de familles alertent Michèle Delaunay sur des expulsions de résidents

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 29/10/2012

0 commentaires
Logo fnapaefLa FNAPAEF (Fédération des associations de personnes âgées et de leurs familles) avaient beaucoup de sujets à aborder avec la ministre déléguée Michèle Delaunay, ce 26 octobre. La ministre s'est montrée très à l'écoute mais n'a pas répondu aux revendications de la fédération :

> un vrai 5e risque, toujours remis par les gouvernements précédents, pour solvabiliser l'accès aux services d'aides et de soin quel que soit l'âge et le handicap,
> l'allègement du reste à charge insupportable pour les personnes âgées et leurs proches (2200 euros en moyenne pour les résidents des maisons de retraite)
> des sous-effectifs chroniques dans les institutions,
> des glissements de tâches (des infirmières vers les aides-soignantes vers le personnel d'entretien)
> des recommandations de bonnes pratiques non mises en place par manques d'effectifs...

La Ministre a été sensible à un sujet peu abordé : la rupture du contrat de séjour par la direction de l'établissement, ce qui est vécu comme une "expulsion abusive", par des familles de plus en plus nombreuses, selon la FNAPAEF.
"Ces ruptures ont des incidences graves sur la santé psychique et physique des personnes déplacées, un coût élevé pour l’assurance maladie car les personnes transitent souvent par les services de soins de suites et de réadaptation (SSR)".

La fédération demande "un meilleur encadrement juridique pour toute rupture de contrat de séjour, même justifiée pour raison médicale".
La ministre a demandé à la FNAPAEF de lui faire remonter systématiquement ces situations et a annoncé se mobiliser sur ces questions.
"Son ministère travaille sur un projet de loi destiné à faire respecter les droits des âgés" précise la FNAPAEF.





Partager cet article

Sur le même sujet