La grève des médecins s'élargit
Les médecins sont en colère. En grève aujourd'hui, ils appellent à manifester mercredi prochain. Pas moins de 25 syndicats et organisations professionnelles invitent à la mobilisation. En cause : leur rémunération qu'ils estiment insuffisante.
De nombreuses professions médicales sont concernées, d'où l'ampleur du mouvement qui concerne aussi bien les chirurgiens, anesthésistes réanimateurs, radiologues, ophtalmologistes, cardiologues, gastroentérologues, ORL, dentistes, médecins généralistes, gynécologues....
Les grévistes réclament une hausse des tarifs remboursés par la Sécurité sociale. Un accord signé le 29 octobre dernier limite en effet les dépassements d'honoraires à 150% du tarif de la sécurité sociale. Intenable selon les médecins (bien que signé par la majorité des syndicats représentatifs), et risquant de remettre en cause leur rémunération future. Il permet, selon le ministère de la santé, de garantir l'accès pour tous à des soins de qualité, et d'éviter une médecine à deux vitesses.
Autre point de friction : l'obstacle à la liberté d'installation. Pour le ministère, les déserts médicaux ne sont pas acceptables. Outre la mise en place d'un guichet unique à l'installation, Marisol Touraine dit envisager des incitations pour exercer dans ces déserts. A suivre.
De nombreuses professions médicales sont concernées, d'où l'ampleur du mouvement qui concerne aussi bien les chirurgiens, anesthésistes réanimateurs, radiologues, ophtalmologistes, cardiologues, gastroentérologues, ORL, dentistes, médecins généralistes, gynécologues....
Les grévistes réclament une hausse des tarifs remboursés par la Sécurité sociale. Un accord signé le 29 octobre dernier limite en effet les dépassements d'honoraires à 150% du tarif de la sécurité sociale. Intenable selon les médecins (bien que signé par la majorité des syndicats représentatifs), et risquant de remettre en cause leur rémunération future. Il permet, selon le ministère de la santé, de garantir l'accès pour tous à des soins de qualité, et d'éviter une médecine à deux vitesses.
Autre point de friction : l'obstacle à la liberté d'installation. Pour le ministère, les déserts médicaux ne sont pas acceptables. Outre la mise en place d'un guichet unique à l'installation, Marisol Touraine dit envisager des incitations pour exercer dans ces déserts. A suivre.