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Alzheimer : les "intellos" mieux protégés contre les effets précoces de la maladie

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 19/11/2012

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Mais le déclin des facultés cognitives sera plus rapide

Un haut niveau d'éducation retarde l'apparition de la maladie d'Alzheimer d'au-moins 5 ans.
Nous sommes inégaux devant le risque de maladie d'Alzheimer. L’une des explications se trouve dans la notion de «réserve cognitive», autrement dit, le capital intellectuel qui diffère selon les individus. Les personnes jouissant d’un haut niveau d’éducation et qui continuent à mobiliser leur potentiel intellectuel par diverses activités peuvent mieux que d’autres résister à la maladie.
Cette thèse n’est pas nouvelle, mais elle a été formalisée par le Pr Orgogozo, chef du pôle neurosciences cliniques au CHU de Bordeaux et chercheur à l'Inserm lors de la 3e édition des Aquitaine Conférences sur les neurosciences 2012 à Arcachon (du 5 au 8 novembre). «Un haut niveau universitaire retarde l'échéance d'au moins cinq ans», a-t-il expliqué.
La notion de réserve cognitive a été développée pour la première fois par le Pr Yaakov Stern, de l'université de Columbia. «Plus d'éducation, détaille le Pr Orgogozo, cela veut dire plus de synapses, un cortex plus épais, plus de possibilité de compensation par des circuits alternatifs.»
Mais ce gain de temps a une contrepartie sévère : le déclin des facultés intellectuelles sera plus brutal. Selon le Pr Stern: «La baisse des performances intellectuelles sera plus rapide quand s’amorcera le déclin cognitif du à la maladie ».

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