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Limousin : un septuagénaire écroué pour le meurtre de sa compagne

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 10/12/2012

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Il affirme qu’elle l”“humiliait” depuis des années

Un homme de 79 ans, soupçonné d'avoir tué lundi en Haute-Vienne sa compagne de 80 ans qui, selon lui, le brimait et l'humiliait depuis de nombreuses années, a été mis en examen pour meurtre aggravé et écroué, mercredi 5 décembre, auprès du parquet.
L'homme, ancien ouvrier de l'industrie de l'armement et de l'aviation, a été mis en examen pour meurtre aggravé par le fait que la victime était sa concubine. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité, selon le vice-procureur de la République de Limoges, Georges Borg.
Il a été placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Limoges.
Le drame s'est déroulé lundi matin au Chalard, une commune de 300 âmes à une cinquantaine de km au sud de Limoges. Le septuagénaire a fait feu à deux reprises avec son fusil de chasse sur sa concubine, la touchant mortellement à la tête et à l'abdomen.
Il a ensuite téléphoné à deux de ses voisins, les avertissant de son geste. Ces derniers ont alors alerté les gendarmes qui ont interpellé sans difficulté le retraité. "Il ressort de ses déclarations" qu'il "était victime depuis de nombreuses années de brimades et d'humiliations de la part de sa compagne," a expliqué M. Borg.
Inconnu de la justice, le retraité, qui a reconnu les faits, est apparu comme soumis à la forte personnalité de sa concubine, rencontrée il y a 36 ans et dont il partageait la vie sans l'avoir épousée ni même s'être installé avec elle sous le même toit, chacun ayant son domicile dans le village.
L'octogénaire, qui tranchait toutes les décisions du couple, "pouvait apparemment décider de ne plus lui adresser la parole pendant de longs moments", sans aucune explication, a encore rapporté le parquetier.
C'est à priori ce qui s'est passé lundi. Le couple revenait de la Vienne, où vit l'aînée de deux filles de la victime et où les deux retraités avaient décidé de s'installer: selon le septuagénaire, sa concubine ne lui aurait en effet pas parlé durant tout le trajet.
Arrivé au domicile de la victime, il a tenté d'obtenir des explications, en vain. Une énième brimade qui aurait conditionné son passage à l'acte, le septuagénaire évoquant lors de sa garde à vue son "ras-le-bol".
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