Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Peines de prison pour les aides à domicile détrousseuses de personnes âgées

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 21/12/2012

0 commentaires
Peines de prison pour les aides à domicile détrousseuses de personnes âgées.
A Toulon, une aide à domicile qui volait les personnes âgées chez qui elle intervenait, a été condamnée mardi 18 décembre, à trois ans de prison, dont un avec sursis et mise à l'épreuve de 24 mois, par le tribunal correctionnel.
Un mandat d'arrêt a été délivré à son encontre. Le procureur avait requis une peine de deux ans fermes avec mandat d'arrêt et cinq ans d'interdiction des droits civiques et civils de la prévenue.
Celle-ci, âgée de 69 ans, a été reconnue coupable d'une multitude de vols commis entre décembre 2008 et janvier 2010 aux dépens de sept victimes. Une véritable caverne d'Ali Baba avait été découverte au domicile de l'aide-ménagère lors de son interpellation début 2010 : 285 bijoux, de la vaisselle, du linge de maison, des sacs de valeur, des nappes brodées, même une machine à coudre.

A Marseille, la veille, le tribunal correctionnel a condamné trois aides-ménagères, pour avoir soutiré 400.000 euros à une octogénaire malade d'Aix-en-Provence, à des peines allant de six mois à deux ans avec sursis-mise à l'épreuve.
La peine la plus lourde, conforme aux réquisitions, a été prononcée à l'encontre d'Eliane Sergio, 55 ans, qui comparaissait pour "abus de faiblesse et escroqueries". Elle a également écopé d'une obligation d'indemniser les parties civiles et d'une interdiction d'exercer pendant trois ans. Sa soeur de 61 ans et ses deux filles de 25 et 31 ans, poursuivies uniquement pour "recel d'abus de faiblesse et recel d'escroqueries", ont été relaxées.
Les deux autres employées, Sandrine Roldan et Sylvie Curet, ont été condamnées respectivement à six mois et un an avec sursis.
L'affaire avait débuté en juin 2006 par un signalement de la cellule de renseignement financier française, Tracfin, relatif à des mouvements de fonds suspects réalisés au cours des deux dernières années entre les comptes bancaires d'une riche Aixoise de 86 ans, et son aide à domicile, Mme Sergio.
Ainsi, entre janvier 2005 et avril 2006, plus de 186.000 euros, avaient été prélevés sous forme de chèques et déposés sur les comptes de la prévenue, en plus du paiement d'un salaire mensuel inhabituel d'environ 5.350 euros. Des versements conséquents avaient également été repérés, dont un de 9.000 euros effectué par l'aide-ménagère indélicate sur le livret de l'une de ses filles.
Quelque 44.000 euros avaient également été retirés en espèces du compte de la vieille dame, dont les dépenses par carte bancaire, portant notamment sur de la lingerie ou des articles de sport, semblaient particulièrement incongrues. D'autant que la riche veuve, qui ne pouvait plus bouger depuis des années en raison d'un oedème suintant aux jambes, passait ses journées allongée sur un lit médicalisé.

Partager cet article

Sur le même sujet