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L'Igas préconise de taxer les médecins qui ne prescrivent pas de génériques

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 07/01/2013

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Lutter contre la méfiance qui entoure la molécule copiée

Génériques : des sanctions pour les faibles prescripteurs ?
L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) préconise dans un rapport remis fin décembre au ministre de la santé, d'instituer un système de bonus-malus contre les médecins qui ne prescrivent pas assez de médicaments génériques,

L'utilisation du médicament générique s'essouffle depuis plusieurs années en France. Pour parer au phénomène, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) a préconisé fin décembre 2012, de baisser encore les prix des génériques de 10% par rapport aux médicaments de marque.

Autre piste : créer un système de "bonus-malus". Les praticiens dont le taux de prescription de génériques serait trop faible seraient sanctionnés financièrement.

Il faudrait enfin que le consommateur soit davantage informé. Pour cela, l'Igas propose que les lieux de fabrication et de conditionnement des médicaments soient notés sur la boite. Elle suggère aussi de réaliser une large campagne de promotion auprès du grand public, afin de lever les appréhensions.

Accédez au rapport de l'IGAS "Evaluation de la politique française des médecaments génériques", signé Dorothée Imbaud, dr Sylvain Picard, Alain Morin et Sylvain Toujas, en septembre 2012.

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