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Expulsion de Chaville : fort écho médiatique, mais faibles réactions politiques ou syndicales

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 14/01/2013

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L'expulsion d'une dame de 94 ans de sa maison de retraite pour des loyers impayés a suscité un fort écho médiatique mais finalement peu de réactions politiques ou syndicales. Dès lundi 7 janvier, les journaux télévisés de TF1 et France 2 ouvraient sur l'affaire de Chaville.
Les instances chargées des personnes âgées, à savoir l’Agence régionale de santé d’Ile de France et Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées, ont réagi immédiatement, pour marquer tout à la fois leur indignation et informer de l’ouverture d’une enquête administrative.
Mais à part la présidente du FN, Marine Le Pen, qui a réclamé mercredi 9 janvier, « l'ouverture d'un débat national sur la dépendance qui doit conduire à la mise en place d'une cinquième branche du régime général de la Sécurité sociale " les responsables politiques et syndicaux ont évité de s’impliquer.

L’AD-PA, association des directeurs de maisons de retraite a estimé le 7 janvier, que le problème de Chaville posait lui aussi "la question de « la charge financière de l’aide à l’autonomie (qui) doit donc être assumée par l’ensemble des Français et non par les seules personnes âgées concernées et leurs familles. Si seuls les malades hospitalisés payaient le coût de l’hôpital ou de la clinique, personne ne pourrait y être soigné.L’assurance maladie fait donc payer chaque Français pour financer les séjours hospitaliers. Sur le même modèle il faut instaurer la prestation autonomie promise par Nicolas SARKOZY et François HOLLANDE. »
Sur BFM, Annie de Vivie, président et fondatrice d'Agevillage a estimé que le "système arrivait au bout. Les soignants sont épuisés faute de moyens et les familles sont aux abois compte tenu des tarifs pratiqués par les maisons de retraite".

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