Les glandes salivaires ouvrent la voie à un diagnostic plus précis de la maladie de Parkinson
Une étude de la Mayo Clinic, aux Etats Unis
Un test de la glande salivaire permettrait de diagnostiquer à coup sûr la maladie de Parkinson.
Une étude de la Mayo Clinic (Etats-Unis) préconise une procédure nouvelle passant par la salive pour réduire le pourcentage de diagnostics posés à tort (30%) dans le cas de la maladie de Parkinson.
La maladie de Parkinson est un trouble progressif du système nerveux qui affecte le mouvement.
Des autopsies de patients atteints de Parkinson avaient révélé la présence de protéines anormales dans les glandes salivaires sous-maxillaires. Les chercheurs de la Mayo Clinic proposent de tirer parti de ces données sur le patient vivant.
Une première étude expérimentale menée par le Pr Charles Adler, auprès de 15 patients, âgés en moyenne de 68 ans, a permis le prélèvement, plusieurs années durant, de tissus de la glande sous-maxillaire et des glandes salivaires mineures. Les tissus biopsiés ont révélé la présence de ces protéines spécifiques à la maladie de Parkinson chez 9 des 11 patients qui avaient assez de tissu disponible.
Les biopsies des glandes salivaires mineures semblent moins riches d’enseignement que celles de la glande maxillaire.
Un diagnostic plus précis de la maladie de Parkinson permettra d’affiner la sélection des patients pour les essais cliniques mais aussi pour les traitements de stimulation cérébrale profonde ou les tentatives de thérapie génique.