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Sondage : les Français divisés sur l'organisation de la solidarité

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 04/02/2013

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Inquiétude massive des Français sur le risque de précarité

Un sondage CSA pour l’UNIOPSS et la MACIF sur « Les Français et la solidarité » révèle une inquiétude massive des personnes interrogées sur le risque de précarité.

Le sondage CSA réalisé pour la Macif et l’Uniopss – et rendu public en janvier - sur « Les Français et la solidarité » révèle que 75% des Français pensent qu’eux-mêmes ou un de leur proche pourrait se retrouver un jour en situation de précarité.

Ce risque est anticipé plus encore par les actifs (82%) et les catégories populaires (87%).

Que feraient les Français s’ils avaient besoin d’aide ? Ils se tourneraient vers leur famille ou une association bien avant l’Etat. Un Français sur 10 ne saurait pas vers qui se tourner.

Pour les personnes interrogées, la famille reste le tout premier cercle protecteur (46%, inchangé par rapport à 2009).

Le sondage indique qu’une majorité (59%) souhaite que les dispositifs de protection sociale en direction des personnes en situation de précarité demeurent une priorité pour les pouvoirs publics.
Quant à l’organisation de la solidarité: 46% souhaitent que la solidarité soit une contribution nationale organisée par les pouvoirs publics alors que 42% préfèrent que la solidarité devrait être plutôt une contribution individuelle laissée à l’initiative de chacun. Le débat est très politique puisque 63% des sympathisants de gauche pensent que la solidarité doit être une contribution de tous quand 53% des sympathisants de droite estiment que cela doit être une contribution individuelle laissé à l’initiative de chacun.

53% des Français estiment que la solidarité doit profiter en priorité à certaines personnes (60% des sympathisants de droite), mais 40% jugent qu’elle doit profiter à tous (49% des sympathisants de gauche).
Les Français souhaitent des dispositifs répondants à des besoins précis et urgents : dans l’ordre, les personnes en situation de handicap et les personnes malades, les personnes âgées, les sans-abri, les travailleurs précaires, les personnes en recherche d’emploi, les personnes en situation de perte d’autonomie. Les jeunes, les familles monoparentales, et les familles en général, arrivent en queue de liste mais devant les réfugiés et demandeurs d’asile.
Ce sondage a été réalisé par Internet du 18 au 20 décembre 2012 sur un échantillon de 990 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge et profession de la personne interrogée) après stratification par région et taille d’agglomération.

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