Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Des chercheurs israéliens estiment avoir trouvé le chaînon manquant entre la maladie d'Alzheimer et le diabète de type 2

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 11/02/2013

0 commentaires

Les protéines de l’une et l’autre maladie interagissent pour produire des molécules identiques

Des scientifiques israéliens viennent de démontrer que des protéines impliquées dans le diabète et la maladie d’Alzheimer interagissent fortement entre elles. Est-ce le chaînon manquant entre le diabète et la maladie d’Alzheimer ?

Diverses études ont monté que les diabétiques de type 2 sont enclins à la maladie d’Alzheimer. Ces deux pathologies, ont des points communs. L’une et l’autre sont associées à des amas de protéines de la même famille, celle des amyloïdes.
Dans le diabète, la protéine amyline s’agrège au niveau du pancréas. Pour Alzheimer, ce sont les bêta-amyloïdes qui forment des plaques sur le cerveau. Le fait de retrouver ces deux protéines dans le pancréas de personnes diabétiques a fait germer l’hypothèse que la démence pourrait être consécutive à l’interaction entre amyline et bêta-amyloïdes.
Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l’université Ben Gourion du Néguev, en Israël, vient de prouver qu’il existait des interactions entre les deux molécules.

Grâce à de puissantes capacités de calcul les chercheurs ont établi que l’amyline et les bêta-amyloïdes interagissent pour former des dimères polymorphes (association de molécules identiques). L’effet de cette association sur l’organisme n’est pas connu, mais les auteurs émettent l’hypothèse que cela pourrait être un lien entre les deux pathologies.

La mise en lumière de ce mécanisme rend possible la recherche d’un médicament capable d’empêcher la liaison entre les deux amyloïdes. Si une telle molécule était mise au point, il deviendrait possible de vérifier que l'on peut réduire le risque de développer la maladie d’Alzheimer chez les personnes diabétiques. Alors qu’on ne dispose encore d'aucun traitement efficace, il s’agirait là d’une avancée spectaculaire.
Partager cet article

Sur le même sujet