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La neurostimulation précoce améliorerait la qualité de vie de certains patients Parkinsoniens, selon une étude française

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 18/02/2013

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Martine Archambault révèle dans Le Figaro que selon l'étude Earlystim publiée dans le New England Journal of Medicine, la neurostimulation pourrait améliorer la qualité de vie des patients atteints de la maladie de Parkinson, une pathologie dégénérative du cerveau qui se traduit par des troubles moteurs.

Le traitement par neurostimulation s'adresse aujourd'hui à des patients atteints depuis plus de douze ans de la maladie mais il "pourrait désormais être envisagé plus précocement". Comme l'explique la journaliste du Figaro, "Au bout de quatre à cinq ans en moyenne, les complications se manifestent sous forme de mouvements involontaires et de fluctuation entre périodes d'amélioration et de résurgence des symptômes moteurs au cours de la journée. Depuis quelques années, la stimulation cérébrale profonde peut être proposée aux patients handicapés par leurs troubles moteurs. Entre 400 et 500 personnes sont opérées tous les ans en France. Cette intervention neurochirurgicale consiste à implanter de fines électrodes dans une zone du cerveau profond, de la taille d'un haricot, le noyau subthalamique. Ces électrodes sont reliées à un boîtier de stimulation implanté sous la peau dans la région de la poitrine ou de l'abdomen à l'instar d'un pacemacker".

Cette étude française est particulièrement intéressante. Car elle prouve l'efficacité de cette technique, qui élimine les tremblements, par rapport à la prise médicamenteuse.

Toutefois, l'intervention est très délicate et ne peut être proposée à l'ensemble des postulants. En tous cas, pas pour le moment. Les demandes sont nombreuses et les 24 centres français de référence déjà surchargés. On peut donc légitimement s'interroger sur les critères d'éligibilité. En fonction du handicap ou de l'âge ? Une affaire à suivre.

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