Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Personnes âgées : le pessimisme est facteur de longévité

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 02/03/2013

0 commentaires

selon une étude de l’Université de Nuremberg

Les personnes âgées pessimistes sur leurs perspectives de bonheur futur vivent plus longtemps et en meilleure santé que celles qui se montrent optimistes, selon une étude allemande publiée jeudi 28 février.
"Les personnes âgées qui s'attendent à un degré de satisfaction limité quant à leur situation personnelle à l'avenir vivent manifestement plus longtemps et en meilleure santé que les personnes âgées qui s'imaginent un avenir en rose", écrit l'institut économique allemand DIW, citant une étude universitaire, dans un communiqué.
Les chercheurs de l'Université Friedrich-Alexander de Nuremberg (sud) se sont basés sur les données du Panel socio-économique allemand, une étude multidisciplinaire de vaste ampleur (30.000 personnes) menée depuis 1984.
Ils ont étudié les réponses données chaque année entre 1993 et 2003 par les personnes sondées sur leur état de satisfaction actuel et sur leur estimation à un horizon de cinq ans. Ils ont ensuite vérifié si ces attentes s'étaient réalisées ou non.
Il en ressort que 43% des sondés les plus âgés s'étaient montrés trop pessimistes, 25% avaient raison et 32% avaient été trop optimistes.
Mais plus surprenant, l'étude a aussi montré que, dans ce dernier groupe, le risque de dégradation des capacités physiques était plus élevé et le risque de mourir était 10% plus important, chez les personnes les plus optimistes.
"Il est probable que le fait d'être plus pessimiste quant à son avenir incite les personnes âgées à prendre davantage soin de leur santé et à se montrer plus prudent vis-à-vis du danger", suggère Frieder Lang, directeur de l'institut de psychologie gérontologique de l'Université de Nuremberg, cité dans le communiqué.
Parmi les personnes interrogées dans le panel, les plus jeunes sont ceux qui se montrent le plus excessivement optimistes quant à leur situation cinq ans plus tard, et ceux dans la force de l'âge sont les plus réalistes. Plus on avance en âge, plus on est pessimiste, affirment également les auteurs de l'étude, et paradoxalement, plus on a des revenus élevés et une bonne santé, plus on est pessimiste également, sans doute parce que le potentiel d'amélioration est de ce fait faible, note M. Lang.
Partager cet article

Sur le même sujet