Comprendre les fragilités
Païs réduit le recours aux urgences des personnes âgées en Loir et Cher


Les généralistes s’organisent pour les demandes de soins imprévues
En Loir et Cher, les généralistes s'organisent pour réduire le recours des patients âgés aux urgences hospitalières
La plate-forme alternative d’innovation en santé (Païs) s’ancre progressivement en Loir-et-Cher. Grâce notamment à l’action d’Isaac Gbadamassi, responsable du Samu 41, et de Patrick Expert, directeur adjoint de l'hôpital de Blois.
La plate-forme alternative d’innovation en santé (Païs) s’ancre progressivement en Loir-et-Cher. Grâce notamment à l’action d’Isaac Gbadamassi, responsable du Samu 41, et de Patrick Expert, directeur adjoint de l'hôpital de Blois.
L'expérience Païs a débuté en octobre 2009 à Saint-Georges-sur-Cher avec quatre médecins. Aujourd'hui, onze généralistes de ce secteur de la vallée du Cher (Montrichard, Pontlevoy, Saint-Georges-sur-Cher et Bourré) ont choisi Païs. A tour de rôle, les praticiens allègent leurs carnets de rendez-vous pour prendre en charge les demandes de soins imprévus de leur secteur, de 8 h à 20 h.
Le médecin assurant ce service est indemnisé 100 € par jour. Les autres généralistes déchargés de Païs ce jour-là, peuvent se consacrer à leurs rendez-vous.
Résultat : le recours aux urgences s'est réduit. "Grâce à ce système, nous avons constaté une baisse de 20 % d'hospitalisation des patients de plus de 75 ans, car ces personnes-là, fragiles et pouvant difficilement se déplacer, finissent souvent aux urgences. Tout le monde s'y retrouve : les patients sont soignés sur place et les médecins peuvent concilier vie professionnelle et vie de famille, reconnaît Isaac Gbadamassi. Les urgences doivent être réservées aux cas les plus lourds", confiait Isaac Gbadamassi au journal La Nouvelle République.