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Dans la Sarthe, l'UMP se lance dans le soutien scolaire et l'aide aux personnes âgées

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 13/05/2013

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L’opposition ne veut pas se borner à critiquer le gouvernement

En Sarthe, la fédération va proposer des permanences animées par des militants. Au menu : soutien scolaire et aides aux personnes âgées en passant par le soutien aux victimes de la délinquance.
Camille Bedin, secrétaire générale adjointe de l’UMP est venue lundi 6 mai dans la Sarthe pour promouvoir une expérimentationsociale en direction des jeunes et des personnes âgées.

« Il s’agit d’une idée de Jean-François Copé qui part du principe que face à une crise économique, politique et morale, l’UMP, aujourd’hui dans l’opposition, ne peut pas se borner à une critique permanente. Au-delà, il faut proposer et agir au service des Français. Aujourd’hui, le gouvernement est incapable de leur venir en aide et ils ont un sentiment de solitude et d’inquiétude. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés ».

L’appel est donc lancé aux militants « qui sont de tous les milieux, (enseignants, étudiants, retraités, etc…). Ils ont des compétences et des réseaux ».

L’UMP souhaite devenir le "réseau de ceux qui n’en ont pas » lance Camille Bedin. En plus du soutien scolaire pouvant être effectué par des enseignants retraités ou autre, « la révolution civique » de l’UMP se propose également de fournir des conseils pour les personnes âgées, d’apporter des aides dans les démarches administratives, un soutien pour les victimes de délinquance, etc…
Une trentaine de fédérations ont déjà répondu à l’appel du parti et un millier de mails de volontaires sont déjà parvenus à l’UMP assure la secrétaire générale adjointe.« Nous voulons créer une solidarité à l’échelle humaine car aujourd’hui, on constate que notre modèle social est en situation d’échec ».

Pour l’UMP, il s’agit aussi de « démontrer que le social n’est pas réservé à la gauche » et de se préparer, en occupant ainsi le terrain, aux municipales de 2014. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la priorité de cette expérimentation est donnée « aux grandes villes qui sont à gauche aujourd’hui ».

Il reste désormais à savoir comment concrètement, les militants vont se transformer en aide sociale, enseignant ou aide à la personne. « Il n’y aurait rien de pire que de décevoir. Il faut y aller prudemment » prévient déjà Dominique Le Mèner.

Sourcve : Le Maine Libre
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