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Envolée des prix des maisons de retraite selon le classement réalisé avec France Info

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 27/05/2013

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Patrick Lelong, journaliste économique à France Info, récidive et publie cette année encore son classement des maisons de retraite.
10.400 établissements, publics, privés et associatifs, y sont présentés et évalués.


Nous n'avons pu joindre les auteurs de l'étude pour qu'ils nous explicitent les modalités de visites des 10 400 établissements, ainsi que le nombre et les compétences des visiteurs. La méthodologie continue de nous poser problème. Si comme l'an dernier, cette évaluation est réalisée tous les 4 ans, nous sommes dans l'obligation d'émettre quelques réserves, tant les évolutions d'une année sur l'autre sont tangibles.

Premier enseignement de l'ouvrage : l'année 2013 est marquée par une envolée des prix.
Les données reccueillies montrent que les frais de séjour dans une maison de retraite seraient aujourd'hui de 40 euros par jour au minimum, contre 35 euros l'an dernier. Ce coût pouvant parfois atteindre jusqu'à 220 euros. "La réglementation exige la mise en place de normes de plus en plus draconiennes par l'amélioration de la qualité de vie des résidents. En contrepartie, le reste à charge a augmenté de plus de 25% depuis 4 ans", explique David Jacquet, co-responsable de l'enquête dans un article publié sur le site même de France info. Nous pouvons nous interroger sur cette conclusion sûrement hâtive qui vise à constater "une amélioration de la qualité de vie des résidents".
Par ailleurs la note obtenue dans le classement ne tient compte que de l'hébergement. Elle oublie un volet essentiel : la qualité du prendre soin.

Deuxième constat : les établissements neufs restent sous-occupés
Les délais d'admission dans les établissements soutenus financièrement sont extrèmement longs (pouvant aller jusqu'à deux ans). Parallèlement les établissements aux tarifs élevés, et notamment les établissements neufs, seraient sous-occupés.

La crise économique continue de frapper et on sait que les besoins vont augmenter dans les années à venir.

A quand une vraie responsabilisation ?


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