Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Troubles du sommeil : les repérer et agir - Expérience des centres de prévention Agirc-Arcco

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 08/07/2013

0 commentaires
L’Agirc et l'Arrco viennent de publier les résultats d'une étude nationale réalisée en 2012 par les centres de prévention Bien Vieillir sur le thème «Troubles du sommeil : les repérer et agir ».

La qualité du sommeil et l'état de santé sont étroitement liés. Certaines pathologies (Alzheimer, Parkinson, anxiété, douleurs rhumatologiques, musculaires...) peuvent altérer la qualité du sommeil. Or, des insomnies chroniques viennent dérégler le métabolisme. Et les personnes âgées ne sont pas exemptées de ce mal. Le sommeil se transformant naturellement avec l'avancée en âge.
Les Français sont de plus de gros consommateurs de somnifères (ils en prennent trois à quatre fois plus que leurs voisins européens).
L'avancée en âge, la consommation de somnifères, auxquels on peut associer l'anxiété et les maladies, altèrent la qualité du sommeil et provoquent des insomnies et des troubles réguliers.
D'où la volonté de l'Agirc-Arco de s'intéresser au dépistage des troubles du sommeil de la personne âgée.

7 400 personnes , ayant bénéficié d'un bilan de prévention dans l'un des 14 centres Agirc et Arco ont accepté de répondre à un questionnaire, révélant ainsi que :
-
51 % des répondants souffrent d'une mauvaise qualité de sommeil (soit 1 sur 2) et que ce chiffre augmente avec l'âge. il varie également en fonction du sexe, de la situation familiale ( marié, veuf ou divorcé, un proche dépendant ou non), de la situation financière et de l'étendu du réseau social.
- que 44% des personnes disant avoir une mauvaise qualité de sommeil souffrent en réalité d'apnées du sommeil. Cette pathologie est 4 à 5 fois plus fréquente chez les personnes âgées. Mais reste pourtant mal connue des professionnels qui ne répondent pas toujours de manière adéquate.

Les résultats de cette étude permettent de mettre en place des dispositifs adaptés aux besoins. Identifier, mais aussi comprendre l'origine des troubles est une première piste pour améliorer la prise en charge.
Lorsque les troubles sont la conséquence de mauvaises habitudes de vie, l'approche collective est privilégiée. Conférences et échanges entre seniors et professionnels, ateliers... ont déjà permis à 64 % des participants d'améliorer la qualité de leur sommeil.

Télécharger l'étude Troubles du sommeil : les repérer et agir
Partager cet article

Sur le même sujet