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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Bonnes résolutions : je m’engage

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 3 min

Date de publication 24/01/2022

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Bénévolat, solidarités de proximité, actions citoyennes…

Au printemps 2020, alors que le coup de massue du covid-19, du confinement venait de nous tomber dessus, des centaines d’initiatives solidaires naissaient un peu partout en France, émanant d’associations mais aussi d’individus déterminés à prendre soin des autres en cette période inédite. Une mobilisation porteuse d’espoir, mais qu’en est-il, près de deux ans après ? Et comment faire perdurer cet élan de solidarité ?

12 millions de bénévoles en France

Si la crise sanitaire a légèrement ralenti le mouvement, la vie associative reste particulièrement dynamique en France. Environ 1,5 million d’associations sont en activité dans le pays, dont 8 % environ consacrées aux relations amicales et à l’entraide.

Plus de 12 millions de Français en sont membres, dont 5 millions de bénévoles réguliers, soit près d’une personne sur quatre.

De nouvelles façons de s’engager

Car il existe différentes façons de s’engager, du membre actif au bénévole présent lors d’opérations ponctuelles ou pour donner un coup de main temporaire.

Pour trouver la formule qui vous correspond le mieux, il convient avant tout de se renseigner sur les associations locales et leurs modes de fonctionnement. Le point d’entrée ? La mairie, qui recense toutes les structures enregistrées dans la commune, ou les journées des associations, généralement organisée autour de la rentrée scolaire.

Pour les habitants de Paris et des villes avoisinantes, l’association Astérya publie depuis 2017 un Guide pour agir. Il liste les différentes manières de s’engager ainsi que les coordonnées de 600 associations, classées par thème.

Il peut être commandé sur le site de l’association ou obtenu dans l’un des 35 points de distribution, à prix libre.

L'association accompagne aussi gratuitement les Parisiens qui souhaitent agir pour une société plus solidaire, plus écologique et plus démocratique, et les aide à définir la forme d'engagement et la structure qui leur correspond.

En savoir plus sur le Guide pour agir à Paris et villes voisines, 2e édition

Il est aussi possible de se renseigner sur les possibilités et besoins en bénévole via des plateformes en ligne dédiées :

Une journée pour agir

Pour ceux qui manquent de temps mais qui ont tout de même envie de se mobiliser, de participer à l’élan collectif, les journées citoyennes organisées depuis 2008 par des centaines de communes représentent une autre possibilité.

Le principe est simple : il s’agit durant une journée de réaliser, ensemble, des travaux d’embellissement, de rénovation ou d’amélioration proposés par les habitants.

Face à la dégradation des liens sociaux engendrée par la crise sanitaire, une autre journée, la Journée nationale citoyenneté fraternité, a été lancée en septembre dernier.

Le but étant de rassembler les habitants d’une commune, d’un quartier autour d’un projet commun, quelles que soient leurs générations ou leurs cultures, autour d’un projet ou d’un événement commun.

Des outils pour faire vivre la solidarité de proximité

Chacun peut aussi, à titre individuel, faire vivre la solidarité à son échelle, à son rythme. En frappant à la porte de son voisin souvent seul, en proposant son aide pour les courses, en prenant simplement des nouvelles…

Pour outiller les personnes qui souhaitent se lancer, des ressources existent. Notamment celles proposées par l’association Voisins solidaires, déclinées en fonction des saisons et des situations (voisin aidant, âgés, malade...), le kit Chasseur de solitude des Petits frères des pauvres, pour entrer en lien avec ses voisins isolés, intégrer une équipe citoyenne MONALISA (Mobilisation contre l'Isolement des plus Agés) ou encore le guide du ministère de la Santé sur l’isolement social des plus âgés.

Pour faciliter cet engagement, l’association Voisins solidaires a également lancé l’heure civique, où chacun est libre de s’inscrire en s’engageant à donner une heure par mois.

Les personnes qui ont besoin d’aide et les volontaires sont ensuite mis en relation par la mairie.

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