Deux heures pour tout savoir sur la maladie à corps de Lewy

Dispensée par les professeurs Claire Paquet et Frédéric Blanc, cette formation d’un peu plus de deux heures s’adressait aux aidants, mais aussi aux professionnels.

Tout d’abord, Claire Paquet, neurologue et neuro-pathologiste à Lariboisière (Paris), a donné une description générale de la pathologie : que se passe-t-il dans le cerveau des malades ? Quels sont les mécanismes à l’œuvre ? Quels sont les facteurs de risque ? Combien de personnes sont touchées par la maladie ?

Le neurogériatre Frédéric Blanc, du CHUR de Strasbourg, en a ensuite décrit les symptômes. Différentes familles de symptômes peuvent en effet survenir au cours de la maladie : des symptômes cognitifs bien sûr, mais aussi comportementaux, physiques (sur le plan de la motricité notamment), les aspects neurovégétatifs et les troubles du sommeil. Il a également détaillé quels tests permettent de les repérer, et leur prévalence par rapport à d’autres maladies comme la maladie d’Alzheimer.

La professeure Claire Paquet est ensuite revenue sur les critères diagnostics. Des critères récemment revus puisque la dernière révision date de 2017. Quels symptômes font la différence ? Quels examens prouvent la maladie ?

La neurologue a aussi rappelé la grande variabilité de la maladie, avec des palettes de symptômes parfois très diverses d’un patient à l’autre et des fluctuations importantes. Ce qui nécessite des traitements ajustés à chacun.

Des traitements qui ont fait l’objet de la dernière présentation du professeur Frédéric Blanc, qui a aussi détaillé l’évolution de la maladie qui peut être ralentie si les patients sont bien pris en soin.

Une prise en soin qui n’est pas nécessairement pharmacologique, a souligné Frédéric Blanc, selon le stade de la maladie et les symptômes associés.