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Comprendre les fragilités

Dépression, anxiété, santé mentale dégradée : où trouver de l’aide ?

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 17/01/2022

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Si le Blue Monday n’est qu’une invention marketing, la pandémie de covid-19 a elle bien porté un coup au moral des Français. Face à l’anxiété, aux troubles dépressifs, des ressources existent. Le point.

Selon les données recueillies par Santé publique France, qui évalue l’état de santé mentale en France depuis l’apparition du Sars-Cov-2, près d’un Français sur 5 montre des signes d’un état dépressif (contre 1 sur 10 hors épidémie), 23 % un état anxieux (contre 14 % habituellement) et 10 % ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année (5 % hors covid).

Parmi les personnes dont l’état de santé mentale est le plus dégradé, celles qui présentent un risque de développer une forme grave de covid-19, dont les plus âgées.

Des conséquences bien peu réjouissantes, mais qui sont de plus en plus connues, acceptées. Depuis quelques années, les maladies psychiques sont en effet moins taboues, grâce à la mobilisation des malades, des aidants, des professionnels.

Signe de la meilleure perception des questions de santé mentale, la libération de la parole sur le sujet, dans la sphère privée ou par la voix des artistes.

Comme la publication en 2020 de la bande dessinée C’est comme ça que je disparais, de l’autrice Mirion Malle, unanimement saluée par la critique, ou, plus récemment, la prestation du chanteur Stromae au 20 heures de TF1.

L’artiste belge y a en effet dévoilé une de ses nouvelles chansons mais surtout partagé les pensées suicidaires qu’il avait pu subir.

Un encouragement supplémentaire à parler de ses difficultés psychiques, et à demander de l’aide.

Aidants et personnes âgées comptent parmi les plus à risque, et ce bien avant la pandémie.

Des ressources existent : les professionnels de santé bien sûr – médecin traitant, psychiatre, gérontopsychiatre…, lors d’une consultation « classique » ou en téléconsultation.

Pensez aussi aux réseaux de santé spécialisés en santé mentale, qui pourront coordonner autour du patient tous les professionnels dont il peut avoir besoin. Le médecin traitant pourra vous mettre en contact.

Dans près 70 % des cas, les traitements sont efficaces. Une bonne raison de se faire aider, et d’éviter les conséquences néfastes de la maladie, notamment sur la cognition et la mémoire.

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