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Vivre chez soi

La majorité des Français veut rester là où elle vit après la retraite

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 11/12/2023

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Contrairement aux idées reçues, la grande majorité des Français souhaite vieillir là où ils vivent. Pas d’exode massif en perspective de retraités vers les côtes d’Espagne ou du Portugal, donc. Mais pour faire de ce souhait une réalité, il est essentiel de préparer son vieillissement.

C’est l’un des principaux enseignements du baromètre Ifop-Notre Temps : 56 % des Français veulent prendre leur retraite là où ils vivent parce qu’ils s’y sentent bien. Un chiffre en légère augmentation par rapport à 2020.

Les gens veulent vieillir là où ils ont travaillé, analyse Pierre-Olivier Lefebvre du Réseau Villes amies des aînés dans le magazine : « on y a tissé son réseau de relations, construit ses repères. Et la majorité des personnes ne veut pas se déraciner à un moment essentiel de son existence, la retraite ».

Mais l’avancée en âge nécessitera peut-être des ajustements. D’abord pour rendre son logement plus fonctionnel, plus sûr et plus confortable. L’aide financière Ma Prime Adapt’, qui doit normalement être opérationnelle au 1ᵉʳ janvier, a pour ambition d’inciter les Français à adapter leur logement.

Il faudra peut-être aussi choisir un nouveau lieu de vie, plus pratique, plus proche des commerces notamment.

Qu’il soit individuel ou collectif : habitat partagé, colocations seniors, résidences autonomie ou résidences services pour seniors, les possibilités ne manquent pas.

Celles et ceux qui ne souhaitent pas quitter leur domicile mais seraient plus rassurés en ne vivant pas seules peuvent aussi opter pour la cohabitation intergénérationnelle solidaire.

Le principe : proposer une chambre, un espace privé au sein de son logement à un jeune en échange d’un loyer modéré, d’une présence et éventuellement quelques services.

Une solution déjà adoptée par des milliers de retraités, et facilitée par la loi Elan depuis 2018.

Pour rester vivre le plus longtemps possible chez soi, il faudra aussi soigner son réseau de proximité : famille, amis et voisins, associations et services utiles pour une vie sociale épanouie, un coup de main si besoin.

Pour connaître les associations, les solutions les plus proches, la mairie, le centre communal d’action social ou l’office pour personnes âgées, s’il existe, sauront vous renseigner.

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