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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Perte d'audition : comment lever les freins psychologiques sur l’appareillage ?

Auteur Guillaume Vonthron

Temps de lecture 2 min

Date de publication 17/01/2022

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A l’occasion de la semaine du son de l’Unesco, dont le coup d’envoi a été donné ce dimanche, la rédaction d’Agevillage a souhaité mettre l’accent sur l’importance de prendre soin de son audition. Une récente étude dévoile que seulement 30 % des personnes ayant des troubles de l’audition sont appareillées.

Même si elle est variable selon les individus, la baisse des capacités auditives demeure inévitable avec l'âge.

Véritable vecteur d’isolement, une mauvaise audition constitue un facteur de risque de dépression, et peut conduire à l'accélération de troubles cognitifs.

Pourtant, selon une étude menée par la société Audika, 34 % des personnes de 50 et plus interrogées disent être habituées à gérer leurs difficultés auditives et 50 % affirment ne pas ressentir le besoin d’un appareillage.

Finie la peur des aides auditives

Entre le déni de surdité et la peur d’être stigmatisé, les freins restent nombreux avant de franchir le pas de l’appareillage.

Face à ce constat, les concepteurs d’aides d’auditives redoublent d’ingéniosité pour séduire les plus sceptiques.

Après tout, pourquoi ce serait “honteux” pour une personne âgée d’être appareillée et “cool” ou “tendance” pour un jeune de se balader en permanence avec ses écouteurs ?

Afin de ne plus faire la différence entre les produits destinés à telle ou telle génération, la société Signia a lancé une nouvelle génération d’aides auditives, avec un design soigné et des fonctionnalités compatibles avec les nouvelles technologies.

Ainsi les aides auditives connectées Signia Active pro s’apparentent à des écouteurs modernes, permettant d’écouter la musique ou de recevoir ses appels en Bluetooth depuis son téléphone mais proposant aussi des capteurs acoustiques et un traitement du signal de haute qualité.

La rédaction d’Agevillage est allée à la rencontre de Philippe, 75 ans, qui a choisi de remplacer ses prothèses auditives qui l’accompagnent depuis 10 ans pour le nouveau modèle Signia Active pro.

C’est formidable, je n’ai plus besoin d’être juste en face de quelqu’un pour suivre une conversation, j’entends à 360 degrés et de façon beaucoup plus détaillée les bruits qui m’entourent”.

Outre le look moderne qui ne ressemble pas à des “prothèses pour vieux”, c’est aussi le confort de pouvoir relier ses aides auditives à son téléphone qui a séduit Philippe.

Par contre, il faut “un temps d’adaptation pour s’habituer” prévient-il, “ça fait un peu comme des boules Quiès, qui rentrent dans l’oreille”, mais au bout de quelques jours cette nouvelle sensation est oubliée et les aides auditives sont adoptées.

L’innovation au service des oreilles

D'autres spécialistes de l'audition proposent des solutions innovantes pour répondre aux problématiques du grand âge, à l'image des audioprothèses intelligentes Livio AI de Starkey, capables de détecter une chute et d'envoyer un message d’alerte ou encore de traduire une conversation en 27 langues.

Le salon CES de Las Vegas qui s'est déroulé en début de mois a été l'occasion pour le groupe Oticon de présenter le programme MyMusic.

Dédié aux mélomanes, MyMusic a vocation à métamorphoser l’expérience musicale des personnes malentendantes. Couplée à des aides auditives, le programme MyMusic contrôlable depuis son smartphone, permet une restitution fidèle de la musique, qu'elle soit diffusée ou jouée en live.

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