Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Etre aidant, être aidé

Proches aidants : favoriser le répit de quelques minutes à quelques jours

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 1 min

Date de publication 21/03/2022

3 commentaires

Au 3eme congrès du répit à Lyon les 8 et 9 mars dernier, les experts et porteurs de projets ont partagé leurs réflexions et expériences pour favoriser le soutien aux proches aidants. De quelques minutes à plusieurs jours, l'enjeu est de partager l'importance vitale du répit pour respirer et continuer de vivre et d'aider souligne Boris Cyrulnik. Les initiatives se multiplient pour "aller vers " les proches aidants qui continuent d'avoir du mal à se reconnaître en tant que tels.

Répits quotidiens de quelques minutes à plusieurs heures

Impossible d'aider au quotidien sans des temps de respiration quotidiens, notamment quand la tension s'exacerbe, pour lutter contre l'usure de l'âme, explique poétiquement le neuropsychiatre Boris Cyrulnik.

Pour prévenir l'agacement voire l’agressivité quand on aide au quotidien, l'idée est de se poser régulièrement. De l'importance de la chaise, de s'asseoir régulièrement pour prendre quelques minutes pour soi, respirer, se recentrer avant de repartir dans le tourbillon de la vie.

Parmi les ressources, le philosophe Éric Fiat et la psychanalyste et psychologue Hélène Viennet invitent à des temps de répit psychique, avec de l'écoute, l'accès à l'imaginaire, la poésie, la musique, la rêverie.

Financer l’accès aux séjours de répit

Quelle galère pour trouver et financer des solutions de répit aux domiciles ou des séjours de répit. Les porteurs de projets, de séjours, cherchent tous à rendre leurs services accessibles, voire gratuits pour les proches aidants qui en ont tant besoin.

Ils mobilisent beaucoup de ressources pour rechercher les aides auxquelles ces aidants peuvent prétendre : actions sociales des caisses de retraite (principale ou complémentaire / Agirc-Arrco), mutuelles, etc.

Ainsi les Relais du bien-être sélectionnent une demeure de charme pour accueillir pendant 3 jours gratuitement les proches aidants autour d'un sophrologue et d'ateliers prévention santé avec Siel Bleu. Ils couvrent 13 départements du Grand Est aujourd'hui.

Quant aux Bobos à la ferme, leurs gîtes et séjours de répit ont été salués par un Trophée au 3eme Congrès du répit.

Partager cet article

Raphaëlle Murignieux

Bonjour, si votre mère est bénéficiaire de l'Apa vous pouvez demander à bénéficier du droit au répit de l'aidant qui pourra financer quelques heures d'aides à domicile en plus, ou une autre solution de répit comme un séjour temporaire en accueil familial. Ce qui vous permettrait de vous absenter plus sereinement et de vous reposer. N'hésitez pas à aborder le sujet avec le CCAS, ou au Clic (centre d'information personnes âgées) le plus proche. Il y en a un à Bergerac ou un autre à Ribérac, par exemple. Le Clic ou le CCAS pourra vous éclairer sur les possibilités autour de chez vous.

Annie de Vivie

Bonjour
votre triste témoignage montre l'importance des réponses sur les territoires et l'importance de l'anticipation.
> Mobiliser les élus pour qu'ils montent des solutions de soutiens professionnelles et/ou bénévoles avec leurs tutelles (départements, Agence régionale de santé). L'objectif : zéro personne sans solution au risque d'accidents, de décompensation et de recours évitables aux urgences
> Mobiliser les personnes concernées dans un "conseil de famille" pour qu'elles réfléchissent à leur vieillissement : où, comment, avec qui, sans épuiser les proches et donc en secouant les politiques locales et nationales sur les droits et les aides au grand âge !
Rien pour les vieux, sans les vieux ! C'est le slogan du CNAV : collectif national auto-proclamé de la vieillesse.

Sachez que chaque semaine, agevillage.com vous tient informé par sa lettre d'info/newsletter des nouveautés, des lois, des initiatives partout en France. C'est un outil pour rester connecté et se motiver, militer pour vieillir debout malgré tout, partout, jusqu'au bout !

lespinasse

J'ai gardé mon père et ma mère tous les jours nuit comprise sauf le dimanche midi.
J'ai quitté ma maison de Vélines 24230 depuis octobre 2018 pour Montpon Ménestérol 24700
à 21 km.
Mon père est en Ehpad depuis juin 2021.
Ma mère ne veut pas y aller (elle a 95 ans) elle veut mourir chez elle.
A Montpon il n'y a aucune aide pour nous reposer.
nous avons le CCIAS pour des aides ménagères mais pas de personne pour tenir compagnie ou faire faire des activités une heure ou deux avec les personnes âgées ni de centre de jour où la personne pourrait rencontrer des gens de son âges.
j'ai 69 ans je suis un peu fatiguée et toujours anxieuse quand je dois m'absenter.
Que faire ?