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Prévenir, se bouger pour ne pas mourir sur ordonnance

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 1 min

Date de publication 18/03/2024

1 commentaires

Qu'il est difficile de sortir des dénis sur les dernières années, les derniers jours de notre vie.

C'est ce que je retiens des échanges lors des conférences et rencontres au Salon des Seniors 2024 à Paris avec le magazine Notre Temps.

Difficile d'accepter qu'il vaut mieux prévenir que guérir.

Difficile de se bouger alors que le sommeil, sport et alimentation sont étroitement liés nous rappelle la journée mondiale du sommeil du 15 mars dernier. Lors du Salon des Seniors, des conférences, des terrains de sports ont invité à bouger chaque jour avec en tête que "la chaise tue" comme l'affirment les médecins experts.

Difficile de prévenir son employeur pour aménager son temps de travail quand on devient salarié-aidant.

Difficile d'oser parler de ses problèmes d'incontinence, alors que les urologues encouragent à consulter dès les premiers signes, d'autant que des solutions existent.

Pour aider à sortir du déni, éviter de se retrouver totalement démuni au soir de sa vie, au point de préférer recourir à une aide médicale à mourir, à mourir sur ordonnance, découvrez cette semaine des podcasts où vieux (et futurs vieux) prennent la parole. Participez aussi au 7eme Prix Initiatives Aidant·es du collectif Je t'aide auquel Agevillage adhère.

Cette vision d'un vieillir en mode prévention relève certes de décisions individuelles (comme se bouger, apprendre, s'intéresser) mais cette dynamique demande aussi l'appui de politiques publiques d'envergure. Le vieillissement, la transition démographique sont connus. Soutenir la prévention, adapter les habitats, financer l'aide à l'autonomie… cela ne peut reposer que sur les épaules des individus citoyens.

Et c'est rentable pour limiter les recours aux soins, limiter, voire inverser les dépenses, les déficits.

Même si c'est difficile, mieux vaut prévenir, se bouger que de mourir sur ordonnance.

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Bernard PRADINES

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