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Tarif hébergement en Ehpad : hausse de + 4,4 % en 2023 variable selon les territoires

Auteur Annie De Vivie

Temps de lecture 2 min

Date de publication 22/01/2024

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La Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) publie les tarifs des établissements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) sur le portail national www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr. Ce qui lui permet de constater qu'en 2023, le prix journalier moyen de l’hébergement permanent est de 63,50 euros pour une chambre seule habilitée à l’aide sociale à l’hébergement (ASH) et de 95,60 euros pour une chambre seule non habilitée. L'inflation globale des prix est de 4,4 % (au regard de l'inflation générale à 5 % en 2023) pour le tarif de l’hébergement sur un an avec de fortes disparités selon les territoires.

Les tarifs des différents types d’Ehpad différents selon les territoires

Il existe plus de 7000 Ehpad en France : 50 % sont de statut public (hospitalier et territorial : mairies, CCAS), 25 % sont associatifs et 25 % privés commerciaux.

En attendant la publication des nouvelles évaluations obligatoires de la Haute autorité de santé (HAS), ces Ehpad se distinguent avec des labels (le Label Humanitude, Etablissement Bientraitant, la certification Validation de Naomi Feil, label T Bien, certification interne : Lobelia, Iso 9001) et aussi des trophées comme MDRS.

La CNSA rappelle que le prix d’un séjour en EHPAD est composé de trois tarifs :


> le tarif hébergement (accueil hôtelier, restauration, entretien, animation de la vie sociale, administration) fixé par le département si la place est habilitée à l'aide sociale ou librement par chaque gestionnaire ;
> le tarif dépendance (aide aux actes de la vie quotidienne comme la toilette, l’habillage ou la prise des repas) fixé par le conseil départemental, selon le niveau de perte d’autonomie des habitants (le Gir) et est en partie solvabilisé par l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) en établissement ;
> le tarif soins (pour les salaires professionnels de santé salariés de l'Ehpad - aides-soignants, infirmiers, médecin- et le matériel médical) financé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) via les agences régionales de santé (ARS). Il n’est pas facturé au résident.

Les trois quarts des places (73,4 %) sont habilitées à l'aide sociale (98 % des Ehpad publics, 82 % en Ehpad privés non lucratifs et 10 % en Ehpad privés). Leur tarif est fixé par le conseil départemental.

Selon les départements, l’évolution des prix des places habilitées est comprise entre + 0,6 % et + 8,5 % et entre - 0,5 % et +10 % pour les places non habilitées.

Les prix les plus élevés (hors DOM) sont constatés en région parisienne (Paris, 89,5 euros ; Hauts-de-Seine, 80,8 euros ; Seine-Saint-Denis, 77,9 euros ; Val-deMarne, 75,8 euros), puis en Corse du Sud (75,49 euros), tandis que les prix les plus bas sont observés en Aveyron (54,3 euros), dans le Cantal (54,8 euros), dans les Deux-Sèvres (54,9 euros) et dans la Meuse (55,1 euros).

Les plus fortes hausses des prix sont constatées dans les départements d’Indre-et-Loire, de l’Aisne, du Lot, de la Réunion, de l’Aube, de la Haute-Saône et de la Haute-Vienne (un Ehpad concerné), avec des augmentations supérieures à 7 %.

À l’opposé, le Cantal, l’Indre, la Haute-Corse, l’Orne, le Bas-Rhin, le département de Meurthe-et-Moselle et celui de Vaucluse connaissent des variations de prix plus faibles, inférieures à 3 %.

Source : CNSA - Repères Statistiques - n°19 - janvier 2024

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