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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Tout comprendre sur le fonctionnement de la journée de solidarité

Auteur Guillaume Vonthron

Temps de lecture 1 min

Date de publication 25/05/2021

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Mise en place en 2004, la journée de solidarité a pour objectif de récolter des fonds pour le financement d’actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées. Comment fonctionne cette journée ? Combien rapporte-t-elle réellement ? Comment sont répartis les fonds récoltés ? Eléments de réponses.

Traditionnellement, la journée de solidarité se déroule le lundi de Pentecôte mais elle peut aussi être effectuée un autre jour férié de l’année (sauf le 1er mai) ou pendant un RTT.

En contrepartie, l’employeur reverse 0,3 % de sa masse salariale au titre de la contribution solidarité autonomie (CSA).

Par ailleurs, depuis 2013 les retraités assujettis à l’impôt sur le revenu sont aussi prélevés de façon équivalente aux salariés. 0,3 % de leur retraite, pensions d’invalidité et allocations de préretraite permet ainsi d’alimenter la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA).

L’an passé, la journée de solidarité a permis de collecter 2,948 milliards d’euros au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées.

2,1319 milliards d’euros avec la CSA et 816,5 millions d’euros grâce à la CASA.

Comment est redistribué l’argent ?

La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) est chargée de répartir les fonds collectés afin de financer des actions pour :

  • Le fonctionnement et la modernisation des établissements et services médico-sociaux accueillant les personnes âgées et les personnes handicapées.
  • L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou de la prestation de compensation du handicap (PCH).
  • Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), lieux d’information et d’accompagnement des personnes handicapées et de leurs proches.
  • Les campagnes de prévention de la perte d’autonomie.
  • De nouvelles solutions d’habitat, tel l’habitat inclusif.
  • L’accompagnement des aidants.
  • Le développement de l’accueil familial.
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