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Etre aidant, être aidé

Une enquête pour mieux connaître les anciens aidants, la fin de l’Uniorpa, des Cahiers français sur les seniors d’aujourd’hui…

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 3 min

Date de publication 02/11/2021

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Mieux cerner les besoins des anciens aidants

Quels sont les impacts de l’aidance ? Et surtout, que se passe-t-il quand la situation prend fin ? Que ressentent-ils ? Comment se modifie leur vie professionnelle ? Quels sont les impacts sur leur cercle social, familial ? Et sur leurs finances ?

Pour mieux connaître les besoins particuliers des anciens aidants et anticiper les situations de rupture, l’association Avec nos proches mène actuellement une enquête en ligne.

« Nous avons besoin d’évaluer le besoin pour le chiffrer, demander des aides adaptées », précise la directrice de l’association Alice Steenhouwer.

Soutien, accompagnement à la reprise psychologique, médiation familiale, bilan post-aidance… des besoins et des possibilités de soutien variés que ce questionnaire entend mieux cerner.

Les anciens aidants ont jusqu’au 10 décembre pour y répondre.

Participer à l’enquête

Dissolution définitive de l’Uniorpa

Née en 1979 sous le nom d’Unopa, l’Uniorpa, Union nationale des instances et offices de retraités et personnes âgées) a tiré sa révérence le 20 octobre.

Son président ces douze dernières années, le sociologue Michel Billé, explique que l’union « n’avait plus beaucoup de forces et de ressources, les Offices de personnes âgées ont progressivement disparu, se sont raréfiés au point que le nombre d’adhérents ne permettait plus de faire vivre une instance nationale (…).

Après 50 ans de travail, de rencontres, de d’échanges de toutes sortes et souvent formidables, nous avons donc pris acte de cette situation et en avons tiré les conséquences ».

Le 20 octobre dernier, la dissolution de l’association a donc été prononcée dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire.

La Mobil’Aînés 2021 bat tous les records

Le 8 octobre, 160 binômes intergénérationnels se sont retrouvés à Mérignac, en Gironde, pour marcher sous le soleil.

Cette année, 33 établissements et services pour personnes âgées se sont mobilisés pour participer à cet événement festif et militant, qui a pour but de changer les regards sur les plus âgés et à leur redonner leur place dans la cité. Rendez-vous en octobre 2022 pour la prochaine édition !

Les Cahiers français s’intéressent aux seniors d’aujourd’hui

La revue Cahiers français, qui aborde six fois par an de grands sujets de société, consacre son numéro de novembre-décembre aux seniors.

« Quarante années de vie en plus. Tel est le gain d'espérance de vie obtenu entre 1900 et aujourd'hui, où il est devenu fréquent de dépasser les 80 ans », rappelle l'édito du numéro 424.

Pour explorer tous les enjeux de cette mutation, les Cahiers français s'intéressent à l'économie des seniors, la fameuse Silver économie, mais aussi aux questions liées au logement, à la perte d'autonomie, au travail, aux liens intergénérationnels...

Un dossier complet pour « un tour d'horizon complet sur l'un des évolutions les plus profondes de l'économie des sociétés vieillissantes ».

cahiers français 424


En savoir plus

La marche pour prévenir la perte d’autonomie

Marcher pour changer les regards, mais aussi pour rester en bonne santé. Le Premier ministre Jean Castex a confié fin octobre au député (LREM) des Bouches-du-Rhône Jean-Marc Zulesi la mission de plancher sur « les mobilités actives dans la lutte contre la perte d'autonomie ».

Précisément, il lui est demandé « de produire une feuille de route opérationnelle consacrée aux mobilités actives en vue de renforcer spécifiquement la lutte contre la perte d'autonomie », selon deux axes :

- évaluer les mobilités actives comme outils de prévention de la perte d'autonomie. Il s'agira ici d'établir une étude prospective de l'importance de ces modalités de mobilité pour prévenir, dans le domaine de la santé, la perte d'autonomie ;

- définir les perspectives de développement des mobilités actives auprès d'un public qui n'y a pas nécessairement eu recours à tout ou partie de sa vie. Jean-Marc Zulesi devra tenir compte des « différences territoriales en matière de « cyclabilité» et de « marchabilité » » et proposer « des actions concrètes destinées à faciliter la pratique de la marche et du vélo par les publics en perte d'autonomie, en lien avec les professionnels de la santé, du sport-santé et de la prévention.

Conclusions attendues pour fin février 2022.

Consulter la lettre de mission

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