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La personne malade prend une fourchette pour manger la soupe ? Tente de boire dans une pantoufle ? Fait ses besoins à côté de la cuvette des toilettes ? Met ses boucles d’oreilles dans la bouche et les croque...?Quand un malade n’identifie plus les objets, oublie à quoi ils servent, il faut intervenir doucement, donner au malade l’objet qui correspond à son objectif et reprendre ensuite l’autre, d’un air calme, normal, sans exclamation.Exemple : donner une cuiller en reprenant la fourchette avec laquelle la personne essayait de manger sa soupe ; donner un verre, en reprenant la pantoufle dans laquelle elle allait boire.Il est possible aussi de réaliser soi-même correctement l’action à faire et d’attirer le regard et l’attention de la personne sur soi. Lorsqu’elle vous regarde, lui donner l’objet avec le sourire, sans commentaire, sans grimace péjorative.
Si la relation affective avec la personne est bonne, si vous avez gagné sa confiance, vous arriverez à la corriger et à lui réapprendre des choses, au fil des jours et des mois.En revanche, montrer son exaspération à la moindre erreur, se livrer à des paroles ou des gestes agressifs, aboutit à rendre le patient malheureux et augmente ses réactions agressives.Attention : dans le même temps, ne pas la corriger ou ne pas communiquer avec elle et faire tout à sa place aggrave aussi la démence.
Les phrases deviennent incohérentes, la prononciation est répétitive, la personne n’arrive plus à se faire comprendre et devient angoissée, nerveuse. Qui ne le serait à sa place ?Supposons qu’elle ait besoin d’aller aux toilettes. Elle ne les localise plus, a oublié le mot “toilette ” et le besoin presse : elle s’agite et essaie de se faire comprendre. Sans succès. En la voyant gesticuler, vous l’invitez à s’asseoir, à se calmer. Au bout d’un moment, elle aura uriné ou fait sous elle. Elle peut en avoir honte et vous en vouloir. Si vous lui adressez des reproches, elle deviendra plus malheureuse ou agressive.
Que faire face un discours incohérent ou agité ?Essayer de décoder en se rattachant à un mot, en apprenant le code de communication non verbal du malade. Souvent, dès que la personne se sait comprise, elle est encouragée et ose parler, poser des questions. Dès que le message est passé, une reformulation verbale facilite sa mémorisation éventuelle.- Se placer face à la personne pour qu’elle lise sur les lèvres (mieux vues si elles sont rouges) ;- Parler lentement ;- Bien articuler ;- Accepter qu’il y ait des jours avec et des jours sans paroles ;- Vivre au jour le jour.
Attention : ce n’est pas parce que le malade ne réagit pas qu’il ne comprend pas. La maladie évolue, peut tromper, donner de faux espoirs, ou au contraire autoriser le pire des pessimismes. Le parent réagit parfois bien à la conversation et peut, par moments, formuler une ou plusieurs phrases correctes et bien prononcées ; répondre juste et avec des mots exacts. Mais il peut perdre à nouveau le fil, se rappeler une chose aujourd’hui pour l’oublier demain, et vice versa.
Le malade atteint de la maladie d’Alzheimer ne comprend pas la même chose que nous.Quand vous dites “Ouvre la bouche”, il ou elle répond “Oui ”... mais ne le fait pas ; “Tu veux un gâteau” entraîne la réponse “Non ”... mais le malade prend le gâteau et le mange ; “Tu veux aller aux toilettes” entraîne la réponse “Non”... et le patient se mouille cinq minutes après.
Là encore, mieux vaut décoder une expression du visage que faire confiance à une tentative de discours. Il faut considérer le langage comme une devinette. En fonction de l’heure et de l’activité de la personne... Si elle est restée longtemps assise, elle veut peut-être dire qu’elle a envie de marcher ; s’il y a longtemps qu’elle n’a pas bu, qu’elle a soif, etc.
Le malade n’est plus capable de faire des gestes complexes et coordonnés, comme conduire une voiture ou utiliser un four...Ensuite, il ne peut plus signer un chèque, s’habiller seul, allumer une cigarette, fermer la porte... Là encore, il faut apprendre à comprendre.
Quand les gestes perdent leur significationLes gestes du malade perdent leur signification courante et la personne ne comprend plus ou comprend autrement les nôtres. Les siens peuvent également ne pas s'accorder avec ce que nous attendons, ou avec ses paroles, ses idées.
Exemple: Le malade peut faire les gros yeux et pointer son index d'une façon menaçante en disant "C'est très bon".- Une autre, pour trouver un mot perdu, secoue son poing fermé, lève les yeux et mord le coin de ses lèvres, comme si elle allait frapper. - Un troisième peut mordre nos doigts pour nous montrer son mal aux dents; serrer notre gorge pour montrer qu'elle a mal à la gorge; manger un morceau de papier pour dire "J'ai faim". Les proches peuvent trouver ces comportements désespérants, voire hostiles. Mais il s'agit d'impressions fausses.
Exemple : Lorsque Jeanne ouvre les bras pour embrasser son père et que ce dernier tourne le dos et s'en va, Jeanne se vexe et se culpabilise. Elle dit : “Il ne m'aime plus, car...” ou “Il ne m'a pas pardonné pour...” Alors que, tout simplement, son père n'a pas compris ou a mal compris le geste. Il faut donc expliquer aux membres de la famille, aux amis... que leur visite est importante même s'ils ont l'impression de ne pas être les bienvenus.Il est important de savoir que les mêmes gestes se reproduisent dans les mêmes situations, ce qui en facilite la compréhension. Pour exprimer son envie d'aller aux toilettes, telle personne se déboutonnera, l'autre se déshabillera, une troisième courra dans tous les sens, ou massera son ventre... Dès qu'on comprend la signification du geste et qu'on les amène aux toilettes, ces manifestations disparaissent.Retour au sommaire du dossier
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