Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

A quoi sert un.e diététicien.ne en Ehpad ? - Des missions variées au service d'une bonne prise en charge nutritionnelle

Temps de lecture 1 min

0 commentaires

Des missions variées au service d’une bonne prise en charge nutritionnelle

En 2005, le Conseil national de l’alimentation (CNA) préconisait
que « chaque Ehpad s’attache les services d’un(e) diététicien(ne) formé(e) à la nutrition des personnes âgées, pendant au moins une demi-journée par semaine ». Aujourd’hui, le compte n’y est pas : en 2015, on comptait en effet moins de 267 ETP pour 7400 Ehpad. Pourtant, ce métier a toute sa place au sein des établissements. Explications.


Roselyne Bausch, responsable hébergement en Ehpad depuis 12 ans, a récemment suivi une formation en diététique.

Dans le cadre de ce BTS, elle a produit une réflexion personnelle sur le rôle des diététicien.ne.s en Ehpad. Un mémoire salué par l'Association française des diététiciens nutritionnistes qui lui a attribué le prix Anne-Marie Dartois.

Elle y rappelle notamment l’intérêt croissant du métier au sein des Ehpad, notamment au regard de l’évolution des profils de personnes accueillies : « nous recensons par exemple de plus en plus de personnes souffrant d’un cancer, et traitées par chimiothérapie », explique-t-elle.

« Les missions d’une diététicienne sont variées et peuvent parfaitement s’intégrer au travail de l’équipe. Pour accompagner les équipes hébergement et cuisine pour la mise en place de régime spéciaux, dans le cadre de la lutte contre la dénutrition, pour sensibiliser les équipes, pour effectuer les pesées et soulager les aides-soignantes… »

Pour Roselyne Bausch, il est essentiel de mieux faire connaître ces missions aux professionnels comme au grand public. Le métier est donc méconnu, ce qui n'encourage pas les établissements à se pencher sur la question.

Mais le bât blesse, aussi, côté financement puisque les interventions des diététicien.nes sont comptées sur le budget hébergement, et non soins.

« Il faudrait soit allouer un temps sur le budget soins, à hauteur d’une journée par semaine, soit expliquer aux familles le besoin et augmenter légèrement le forfait hébergement, de l’ordre de 50 centimes par jour », propose Roselyne Bausch.

Lire le mémoire de Roselyne Bausch

A lire aussi : le métier de diététicien.ne (fiche métier)

Partager cet article

Sur le même sujet