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RSE : lutter contre le gaspillage alimentaire en Ehpad - Pistes pour mieux manger et moins jeter

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Pistes pour mieux manger et moins jeter

Les Ehpad sont les champions du gaspillage alimentaire, avec 170 grammes par personne et par repas. Paradoxalement, on y trouve aussi de nombreuses personnes dénutries, ce qui conduit notamment à l’utilisation de compléments nutritionnels oraux, qui pèsent lourd sur le budget des établissements (3 à 5 euros par jour et par résident). Pistes pour mieux manger et moins jeter.



Le secteur médicosocial travaille depuis plusieurs années à la réduction des déchets alimentaires. Avec, dès 2014, le projet Add’Age (Action développement durable au service du grand âge) initié par la Fnaqpa, la charte Mieux manger, moins jeter en Ehpad lancée en 2015 ou encore le projet Maison gourmande et responsable 2019-2020, qui vise à accompagner 500 Ehpad durant deux ans pour, notamment, réduire les déchets alimentaires de 30 à 50 %.

La loi Egalim du 30 octobre 2018 exige quant à elle des services de restauration collective l’établissement d’un diagnostic « préalable à la démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire incluant l'approvisionnement durable » (article 66) et d’un rapport avant 2022.

Des pistes pour jeter moins


En amont de ces échéances, différentes mesures peuvent être mises en œuvre pour jeter moins.

En premier lieu, mobiliser les équipes et les résidents : ce sont des sujets auxquels ils sont généralement sensibles.

Miser sur des produits de qualité, si possible sourcés localement, quitte a réduire légèrement les quantités si le prix s’avère supérieur.

Travailler les menus en prenant en considération les goûts et les envies des résidents pour augmenter le plaisir de manger : choix des aliments, menus de saisons… sans oublier la présentation qui doit ouvrir l’appétit.

Adopter des techniques de préparation idoines : finger food, mixé, cuisson lente à basse température des viandes qui permet de réduire les pertes en conservant une texture adaptée…
Revoir la répartition des apports, des grammages pour répondre aux besoins nutritionnels des convives autrement, par exemple, avec des potages enrichies le soir.

Valoriser les déchets restants, par du compostage ou en adoptant des animaux qui pourront consommer les restes (poules, chèvres…).

Outils


Pour aller plus loin : retrouvez Sabine Soubielle, directrice d’Humanitude Restauration, jeudi 14 novembre sur la scène du colloque approches non-médicamenteuses, pour explorer les réponses aux enjeux d’une restauration durable en établissements sanitaires sociaux et médico-sociaux.
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