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Les approches non-médicamenteuses face au Covid-19 - Réduire le stress et créer du lien en cette période particulièrement perturbante pour les plus fragiles

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Réduire le stress et créer du lien en cette période particulièrement perturbante pour les plus fragiles

Pendant cette crise sanitaire sans précedent, les professionnels en établissement ou à domicile doivent faire face à une augmentation du stress, des angoisses des plus fragiles. Face à ce constat, les approches non-médicamenteuses constituent une solution pour conserver le lien et apaiser. Explications.


Moins de visites, habitudes bouleversées, les résidents en établissement peuvent être particulièrement impactés par les dispositions prises pour lutter contre le coronavirus.

Des mesures évidemment nécessaires pour protéger les plus fragiles mais qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur les résidents : dépression, dénutrition, stress, angoisses, soins plus difficiles.


Des méthodes pour recréer du lien


Un soignant qui pénètre masqué dans la chambre peut susciter une réaction de repli et accentuer le stress chez un résident atteint de troubles cognitifs.

Pour faciliter les soins et réduire le stress, il est conseillé de privilégier une communication adaptée, en rassurant le résident et lui décrivant chacune des actions menées.

Des approches non-médicamenteuses, comme celles proposées par Montessori, la Validation® de Naomi Feil ou par Humanitude®, peuvent combler la perte de repères, le sentiment de solitude ou le stress généré par cette période de confinement, où les visites des proches sont plus rares voire interdites.

Pendant cette crise, l'association AMA Diem, propose de revoir les éléments fondateurs de l’approche québécoise "Carpe Diem" mise en place dans l’accompagnement des familles.

Ainsi l'association diffuse des vidéos issues du dernier colloque AMA Diem de 2018 sur le thème "vivre avec la maladie d'Alzheimer" pour offir des outils dans l'accompagnement des malades.


L’”acte gratuit” préconisé par la philosophie de l’Humanitude est plus que jamais nécessaire pour venir soutenir et apaiser les résidents.

L’acte gratuit peut être planifié ou spontané et a pour objectif “de permettre à la personne fragilisée de redécouvrir le partage, de lui permettre de sortir du sentiment de solitude, d’ennui, de réduire un comportement dit d’agitation pathologique, de lui donner l’envie d’être avec d’autres personnes, de s’exprimer, de retrouver son autonomie, continuer à se sentir citoyenne à part entière afin de participer à la vie de la cité comme elle a fait tout au long de sa vie, d’être heureuse” rappelle Rosette Marescotti.

La co-autrice de l’Humanitude souligne que “cette situation est surtout angoissante pour les personnes vivant à domicile. Elles écoutent la télé, enregistrent des informations qui leur disent qu’elles sont bien plus en danger que les plus jeunes”.


Des séances pour réduire le stress


Autre option complémentaire : la méditation. Dans son livre Pourquoi Bouddha n’a pas eu Alzheimer, le Dr Shuvendu Sen montre, en se basant sur des études scientifiques, tout l’impact positif de la méditation sur le stress.

Des ateliers de yoga, de relaxation, de sophrologie, de séances de musicothérapie, d'écoutes musicales... en Ehpad ou à domicile peuvent aussi venir combler le manque créé par cette période anxiogène, où les visages familiers se font plus rares.

Sans oublier les bienfaits des animaux, des projets culturels, sportifs, citoyens, individuels ou collectifs...
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