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Aides techniques pour se reposer : lit, fauteuil, matelas - Le choix du lit de tout repos

Temps de lecture 4 min

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Le choix du lit de tout repos

choisir sa literieMême s’il est essentiel de passer au moins 20 minutes debout chaque jour, qu’une heure d’activité physique, quotidienne, adaptée aux possibilités de chacun (marche, jardinage…), apporte des bénéfices multiples tout au long de la vie, le lit prend une importance croissante au cours des dernières années de la vie.
Autant qu’il réponde le mieux possible aux besoins de son utilisateu
r…

Des accessoires malins pour plus de confort


Avant d’opter pour un lit médicalisé, pourquoi ne pas essayer d’améliorer le confort du couchage que vous possédez déjà ?

Vous pouvez :
  • rehausser le lit pour faciliter le lever, grâce à de nouveaux pieds de lit, extensibles ou non ;
  • incliner le couchage si le médecin ou les professionnels le recommandent, en utilisant des blocs rehausseurs à glisser sous les pieds de lit ;
  • remplacer un ancien matelas pour un modèle dernier cri, à ne pas choisir trop dur pour éviter de faire porter tout le poids du corps sur les épaules et les hanches ;
  • ajouter un relève-buste (ou fauteuil de lit), un dossier inclinable manuellement ou par télécommande pour plus de confort ;
  • ajouter un arceau pour empêcher le contact entre le drap et la peau…

Des accessoires que vous trouverez en magasin de bricolage, de meubles ou en boutique spécialisée.

Quand faut-il passer au lit médicalisé ?


Le lit médicalisé s’adresse aux personnes qui doivent être alitées fréquemment. Plus confortable, ils facilitent aussi le quotidien des aidants et des professionnels, notamment en rendant les transferts plus aisés.

A hauteur variable, le lit médicalisé est généralement monté sur roulettes et est équipé de montants latéraux empêchant le matelas de glisser. Il est proposé avec un sommier à un, deux, trois voire quatre plans.
  • Un plan : sommier ordinaire.
  • Deux plans : un relève-buste facilite la position assise.
  • Trois plans : on y ajoute un relève-jambes.
  • Quatre plans : une plicature au niveau des genoux parfait le tout.
Certains sont prévus pour accepter un porte-bassin.

Les questions à se poser pour choisir

  • Quelle est l’amplitude en hauteur ? Est-elle compatible avec la hauteur du fauteuil de repos ou du fauteuil roulant ? N’oubliez pas d’ajouter l’épaisseur du matelas pour obtenir la hauteur totale ?
  • Comment fonctionne le relève-jambe ? Les modèles électriques à plicature diminuent le risque de glissement au fond du lit.
  • De quel type de roulettes le lit est équipé ?
  • Quelle est la durée de la garantie ? Elle est généralement de 5 ans pour les parties motorisées.


Le choix du matelas


Seuls les matelas en mousse ou en latex sont compatibles avec les lits médicalisés.

Mais si l’utilisateur doit passer beaucoup de temps alité, il faudra se tourner vers un matelas anti-escarres, à visée préventive.

Il existe plusieurs possibilités :

  • les matelas gaufriers en mousse. Composé d'éléments de densité variable, il permet de répartir différemment les pressions et de faciliter l'aération de la peau.
  • les matelas à mémoire de forme, en mousse viscoélastique, qui réduisent les points de pression et favorisent la circulation sanguine.
  • le sur-matelas à eau ou à air, pour lutter contre les effets de la friction (mais pas de la macération). Les modèles à air alterné sont plus pratiques et plus confortables : ils fonctionnent avec un compresseur qui modifie à intervalle régulier la quantité d’air dans les différentes zones. Attention toutefois à ce que le compresseur ne soit pas trop bruyant.

Les dispositifs anti-escarres sont classés par catégorie, selon le risque de développer des escarres : de la classe 0 pour les matelas simples à la classe III pour les personnes les plus à risques.

Les matelas anti-escarres peuvent être complétés par des coussins anti-escarres, des protège-talons ou protège-coudes ou encore des anneaux de surélévation placés autour de la cheville.

Dans tous les cas, rapprochez-vous du médecin de l’utilisateur. Pour vous faire conseiller, mais aussi parce qu’une prescription est indispensable pour se faire rembourser.

Acheter ou louer ?


D'un point de vue financier, la location est intéressante. D'un point de vue psychologique, elle permet de ne considérer le lit médical que comme temporaire (encore faut-il que cela soit vrai).

Mais la location a ses limites, qui sont d'abord celles de la dégressivité des remboursements de la sécurité sociale. De plus, les modèles de location ont en général un vrai look de lit d'hôpital. Dommage, quand on voit ce qui se fait maintenant dans certaines maisons de retraite !

Combien ça coûte ?


On trouve des lits de type médical (mais non-inscrits au tarif interministériel des prestations sanitaires) à moins de 700 euros. Pour un lit médicalisé de style, il faudra compter 2 000 à 3 000 euros.

Côté matelas, les premiers modèles anti-escarres type gaufrier se vendent environ 140 euros. Les prix des sur-matelas s’étalent entre 50 et 300 euros. Pour les matelas à air alterné, il faut ajouter le prix du compresseur (à partir de 150 euros).

Les lits médicalisés et les dispositifs de prévention des escarres sont en partie pris en charge par l’Assurance maladie, sous certaines conditions.


Où voir ces matériels ?


Dans les Cicat (centres d'information et de conseil sur les aides techniques) pour les modèles les plus médicalisés, dans les magasins ou salons spécialisés pour les autres.

Consulter la liste des Cicat
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