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Bonnes pratiques : mettre en place des horaires élargis dans un service d'aide à domicile - Adaptés aux attentes des personnes accompagnées

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Adaptés aux attentes des personnes accompagnées

Depuis 2010, le service d’aide à domicile du CCAS de Châtelaillon-Plage (17) a mis en place des horaires élargis, à la demande des personnes accompagnées. Retour sur 10 ans d’expérience avec l’Unccas.

Le centre communal d’action sociale de Châtelaillon-Plage, au sud de La Rochelle, gère plusieurs structures de services à la personne, dont un service d’aide à domicile.

Comme tous les autres Saad et Ssiad qui interviennent sur le territoire de la commune, ses horaires sont initialement restreints : il fonctionne de 8 à 19 heures.

Evaluation & précision des besoins


C’est une rencontre avec les familles des personnes aidées, organisée en 2008, qui est à l’origine du changement : des besoins non satisfaits émergent des échanges, à commencer par le passage de nuit d’un agent, tant pour des missions d’accompagnement (toilette, repas, coucher…) qu’à vocation de réassurance (fermer les volets, vérifier que le gaz est éteint…).

Les habitants du logement-foyer géré par le CCAS confirment le besoin. Après une phase d’enquête pour préciser les attentes, le CCAS met en place en juillet 2010 un service « coucher tardif », avec une amplitude horaire élargie : le Saad fonctionne désormais 7 jours sur 7, de 8 heures à 22 heures 30, la majorité des bénéficiaires souhaitant une intervention entre 19 heures et 21 heures.

Les interventions du soir durent 30 minutes.

Organisation

L’équipe qui assure ce service coucher tardif se compose de deux auxiliaires de vie et d’une remplaçante, qui interviennent de 8h à 12h puis de 18h15 à 22h30.

« L’auxiliaire de vie travaille un week-end sur deux et cumule maximum 3 jours sur ce rythme de travail. Elle alterne travail de jour et de garde itinérante de nuit. C’est un choix de l’équipe qui souhaitait garder le contact avec leurs bénéficiaires habituels », précise l’Unccas.

L’équipe se réunit régulièrement pour « d’ajuster planning, coordonner les interventions et adapter le plan de formation à la spécificité de l’action ».

Côté matériel, un véhicule dédié, du marériel et l’aménagement d’un lieu de repos ont été financés, pour un investissement total de 12 600 euros.

Déploiement du service

Selon l’Unccas, la mise en place de ce service a permis de mieux accompagner les personnes à domicile et de retarder leur entrée en établissement.

Face au succès, une deuxième équipe a été déployée dès 2011, et le Saad du CCAS propose désormais ses prestations dans quatre communes limitrophes.

Le retour d’expérience complet

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