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Risque biologique : savoir prévenir et réagir - première partie - Le point avec Christine David, experte des risques biologiques à l'INRS

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Le point avec Christine David, experte des risques biologiques à l’INRS

Avec l’arrivée de l’automne et son lot de maladies infectieuses, à l’image de la gastro qui sévit déjà en Ehpad, le point sur les mesures à prendre pour prévenir et réagir au risque de contamination biologique.


Maladies, moisissures, animaux… à domicile comme en Ehpad, le risque biologique existe, et peut avoir de multiples sources. Le point avec Christine David, experte des risques biologiques à l’INRS.

« La contamination peut se faire par contact, c’est le cas par exemple des bactéries responsables de la candidose (pied d’athlète) que l’on retrouve sur la peau ; ou par voie respiratoire, en cas de grippe notamment », explique-t-elle.

La solution ? Un lavage des mains dans les règles de l’art et le port d’équipements de protection individuels si nécessaire.

Pour rappel, le lavage des mains est recommandé :
- avant tout soin
- après tout soin
- entre deux résidents
- entre deux activités

La friction hydroalcoolique, plus efficace et mieux tolérée, est à privilégier.

Selon une étude menée au sein de 27 établissements Korian entre 2014 et 2015, une bonne hygiène des mains permettrait de réduire de 30 % le nombre de décès en Ehpad, 80 % des infections étant transmises par les mains.

Côté équipement de protection individuels, les gants à usage unique doivent être utilisés en cas de risque biologique.

Des gants médicaux lors des soins si les mains comportent des lésions cutanées, en cas de contact avec une plaie ou les muqueuses du résident, de contact avec du sang ou d’autres sécrétions.

Les gants de protection sont quant à eux recommandés lors de la préparation des médicaments ou du nettoyage.

Les masques sont indispensables contre les infections à transmission respiratoire. Cette transmission peut être de deux sortes.

Les infections à transmission « gouttelettes », comme la grippe ou la coqueluche, nécessite le port d’un masque chirurgical, pour entrer dans la chambre de la personne malade ou lorsque le résident sort de sa chambre.

Les infections à transmission « air » (varicelle, rougeole, tuberculose) demandent de porter un masque de protection respiratoire, plus protecteur.

Et pour connaître le mode de transmission d’une infection respiratoire, consultez le tableau en pages 34 et 35 du guide de la Société française d’hygiène hospitalière.

Suite du dossier la semaine prochaine : comment réagir en cas d’exposition à un agent biologique ?

Pour aller plus loin
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