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Un guide Anact pour agir face aux risques psychosociaux -

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Le médico-social est un secteur particulièrement touché par la sinistralité et si les affections psychiques demeurent minoritaires parmi les accidents du travail, leurs conséquences sont plus lourdes pour l’entreprise. Afin d’accompagner les structures, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact).


Stress, épuisement professionnel, harcèlement, mal-être… Les risques psychosociaux (RPS) peuvent avoir des conséquences sur la santé des salariés.

Développement de troubles anxio-dépressifs, de maladies cardio-vasculaires ou de troubles musculosquelettiques, les RPS peuvent se muer en troubles plus lourds et donc à des arrêts plus importants.

L’Assurance maladie indique qu’un arrêt résultant d’un accident du travail dure en moyenne 65 jours. Mais si la cause est une affection psychique la période d’indisponibilité monte à 112 jours et même à 400 jours lorsque l’affection est reconnue maladie professionnelle.


Repérer les facteurs de risques


Le guide Dix questions sur la prévention des risques psychosociaux de l’Anact a pour volonté de permettre une meilleure compréhension des RPS et de favoriser la mise en place d’une démarche préventive.

Le guide s’appuie sur le rapport Gollac (ou rapport sur le suivi statistique des risques psychosociaux publié en 2011) pour identifier les six typologies de cause des RPS :
  • L’intensité et le temps de travail : quantité de travail, complexité des tâches, responsabilités...
  • Les exigences émotionnelles : contact avec le public, avec des personnes en souffrance, peur du travail,dissimulation...
  • L’autonomie et les marges de manœuvre : monotonie des tâches, faible possibilité de développer des compétences...
  • Les rapports sociaux et la reconnaissance au travail : qualité des relations avec les collègues et la hiérarchie, reconnaissance, conflits...
  • Les conflits de valeurs : conflits éthiques, travail ressenti comme inutile...
  • L’insécurité de la situation de travail : sécurité de l’emploi, du cadre de travail, vécu des changements…


S’organiser pour éradiquer les RPS


Afin d’accompagner les entreprises désireuses de réduire au maximum les risques psychosociaux, l’Anact détaille ensuite les étapes clés d’une démarche de prévention :
  • Lancement de la démarche (cadrage et mise en place du groupe de travail).
  • Diagnostic partagé avec pour objectif de déterminer la qualité du plan d’action.
  • Elaboration des pistes d’action avec un triple enjeu : diminuer les contraintes ressenties par les salariés, accroître les ressources dont ils disposent pour faire face aux problèmes vécus et améliorer les régulations, le dialogue.
  • Mise en œuvre du plan d’action, en identifiant les priorités, en impliquant les salariés et communiquant en interne autour du plan.
  • Evaluation et suivi afin de participer à une démarche d’amélioration continue.

Outil précieux pour les entreprises du médico-social, le guide de l’Anact que les risques psychosociaux ne sont pas une fatalité et offre les ressources nécessaires pour mener à bien une politique préventive efficace.
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