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Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)

Temps de lecture 3 min

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L'accident vasculaire cérébral (AVC), communément appelé attaque, ictus ou congestion cérébrale, est causé par une perturbation soudaine de l'irrigation du cerveau. 150 000 personnes en sont victime chaque année en France.

Causes

L’AVC est provoqué par une mauvaise irrigation soudaine du cerveau, causée :

  • par un caillot de sang ou une plaque d’athérome (composées de cellules sanguines et de mauvais cholestérol) dans une artère, ce qui bloque la circulation sanguine, provoquant ce qu'on appelle un AVC ischémique ou infarctus cérébral (85 % des AVC),
  • par la rupture d'une artère, déclenchant une hémorragie intracérébrale, ou la rupture d'une malformation vasculaire congénitale entraînant une hémorragie méningée (15 % des AVC).

Symptômes & manifestations

Ils diffèrent selon la zone du cerveau atteinte. Les plus fréquents sont :

  • Une déformation (asymétrie) de la bouche
  • Une faiblesse d’un côté du corps (bras et jambes)
  • Des troubles de la parole
  • Des troubles de l’équilibre
  • Une baisse de la vision
  • De très forts maux de tête

Si une personne présente l’un des trois premiers symptômes, l'urgence est absolue. Il faut tout de suite appeler le Samu (15).

L'hospitalisation doit être immédiate, si possible dans les toutes premières heures suivant l'accident.

Il existe un signal d'alarme : l'accident ischémique transitoire. Il ressemble à l'accident vasculaire : il peut se manifester par la paralysie d'une jambe ou d'un bras, ou des vertiges, la perte de la vision d'un œil, etc.

Mais cela ne dure pas et ne laisse aucune séquelle. La tentation est grande d'oublier l'épisode, ce qu'il ne faut absolument pas faire. Il est primordial de se rendre à l'hôpital pour un bilan et un traitement éventuel.

Evolution

Les conséquences immédiates d'un AVC peuvent être très graves : l'accident vasculaire cérébral est considéré comme la troisième cause de mortalité et la première cause de handicap moteur. Il peut aussi entraîner un coma.

Environ 30 % des victimes décèdent dans l’année suivant l’accident, et 70 % d’entre elles déclarent des séquelles.

Elles atteindront, selon la zone cérébrale touchée :

  • les fonctions motrices : paralysie plus ou moins complète d'un ou plusieurs membres,
  • les fonctions sensitives : diminution ou disparition de la sensibilité de la face ou d'un plusieurs membres,
  • les fonctions visuelles : diminution de la vision dans un hémichamp visuel (moitié du champ), vision double (diplopie), baisse brutale de l'acuité d'un oeil,
  • les fonctions du langage : difficulté d'élocution et parfois à comprendre ce qui est dit,
  • la mémoire,
  • l'équilibre.

Mais même si l'état initial du patient est préoccupant, on peut encore souvent l'améliorer de façon importante au fil du temps, grâce à des exercices adaptés, et ce durant des mois, voire des années.

Diagnostic

Après une AVC, un scanner permettra de déterminer si l'accident est consécutif à une hémorragie ou à une obstruction.

Dans ce dernier cas, d’autres examens permettront de connaître l’origine du caillot ou de la plaque d’athérome (angiographie, échographie).

Traitement

Il sera différent selon la cause de l’accident. En cas d’AVC ischémique (par obstruction), des médicaments sont injectés afin de dissoudre le caillot. Si c’est un AVC par hémorragie, il peut être nécessaire de procéder à une opération chirurgicale pour vider la poche de sang.

Dans les deux cas, des traitements au long cours peuvent être prescrits pour éviter les rechutes (anticoagulants).

La rééducation permettra quant à elle de récupérer les fonctions corporelles touchées.

Prévention

La méthode de prévention la plus efficace consiste à dépister chaque facteur de risque : hypertension, diabète, excès de cholestérol ou troubles du rythme cardiaque.

Ils doivent être bien contrôlés et, au besoin, traités par des médicaments.

Sont aussi à surveiller la consommation de tabac, le surpoids et le manque d'exercice physique.

Et bien sûr, ceux qui ont déjà eu un accident vasculaire doivent prendre des précautions particulières : en l'absence de traitement préventif, le risque de récidive dans les vingt ans est d'environ 30 %.

Ressources et contacts utiles

France AVC, association d'aide aux patients atteints et leurs proches : une soixantaine d’antenne en métropole et outre-mer.

Au cœur de l’AVC : fiches pratiques, informations…

Mon petit AVC : témoignage dessiné sur la vie après un AVC.

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