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Comprendre les fragilités

Londres, Rennes : de plus en plus de villes s'engagent pour devenir inclusives pour les malades d'Alzheimer

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 07/08/2017

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L’exemple de Bruges le prouve : même malades, mêmes désorientées, les personnes âgées touchées par une maladie neurodégénérative peuvent continuer à vivre au cœur de la cité. Aujourd’hui, d’autres villes s’engagent, comme Rennes et Londres. Explications.

« Moins de la moitié des personnes atteintes de démence ont le sentiment d’être des membres de leur cité », affirme l’Alzheimer’s Society de Grande-Bretagne.

Aussi, de plus en plus de ville s’interrogent, développent des initiatives pour adapter la cité aux malades.

A Rennes, le Bistrot mémoire a lancé en juin un appel « à toutes les générations, tous les acteurs sociaux et économiques de la ville », afin de développer un projet citoyen : faire la capitale bretonne une Ville accueillante pour les personnes avec des difficultés cognitives.

Pour l’UNBM, il est essentiel de s’intéresser à la qualité de vie et à la participation des malades à la vie de la cité :

« Les actions centrées sur la qualité de vie des personnes vivant avec des troubles cognitifs prennent de plus en plus de sens ».

En effet, l’absence de traitement médical curatif nous invite à promouvoir d’autres alternatives (non médicamenteuses) pour accompagner les malades dans leur parcours de soins.

Sans qu’il soit possible de donner des preuves indiscutables, il est admis par l’ensemble de la communauté (chercheurs, soignants, aidants…) que les actions visant à améliorer la qualité de vie des personnes concernées semblent avoir un réel impact sur les manifestations de leurs difficultés, et doivent être développées. »

La Ville de Rennes, également Ville amie des aînés, est partenaire de ce projet.

Londres dans la course


Londres a quant à elle annoncé il y a quelques semaines son ambition de devenir la première capitale « dementia-friendly », rapporte le quotidien britannique The Guardian, d’ici à 2020.

De nombreuses villes du Royaume-Uni ont d’ores et déjà pris des initiatives pour faciliter le quotidien de leurs habitants atteints de troubles cognitifs.

Et pas des moindres : des chauffeurs de taxi de l’agglomération de Manchester (2,8 millions d’habitants) sont ainsi formés à reconnaître et aider les personnes malades.

Au total, plus de 200 villes anglaises et galloises sont engagées dans une telle démarche. Et les entreprises suivent le mouvement.

La chaîne de supermarchés Sainsbury’s (1415 magasins) et la fédération des petites entreprises ont par exemple produit un guide à destination des commerçants. British Gas, la banque HSBC et les opérateurs de transports forment leurs employés.

Une charte en Belgique


Notons que nos voisins belges sont également en avance sur le sujet, avec la signature par une quinzaine d’une charte "Ville amie des démences" (Viadem) dès 2011.

Elle s'articule autour de cinq axes : la sensibilisation, le droit à la différence, les services d'information et d'orientation, les actions et les activités et les concertations.

32 communes en Belgique, mais aussi en Allemagne ou au Luxembourg en sont désormais signataires.

Lire le texte de la charte Viadem

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