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Comprendre les fragilités

Dépendance : Sarkozy annonce une 5e branche pour "cet été"

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 12/02/2011

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Le chef de l’Etat veut-il accélerer le processus ?

A deux reprises, Nicolas Sarkozy, Président de la République, a indiqué qu’il souhaitait accélérer le rythme d’une réforme à laquelle il a l’air très attachée : celle du financement de la "dépendance".

Mardi 8 février, à l’occasion d'un colloque au Conseil économique, social et environnemental (CESE), le chef de l’Etat a déclaré : "Nous déciderons cet été de la création d'une cinquième protection aux côtés de la maladie, de la retraite, de la famille, des accidents du travail ", a-t-il expliqué.

Jeudi 10 février, sur TF1, M. Sarkozy a de nouveau indiqué l'été 2011 comme "date butoir".

Auparavant, Roselyne Bachelot a répété à satiété qu'un premier train de mesures serait incorporé à la loi de financement 2012 de la Sécurité sociale (PLFSS) et qu’un second train de mesures aurait lieu après l'élection présidentielle de 2012.
C'est ce calendrier là qui serait bousculé. Il n'est pas exclu que le gouvernement souhaite boucler un projet avant l’échéance des présidentielles.

Le président de la République a ajouté qu'il ne fallait pas, pour des raisons idéologiques, écarter le recours à des assurances privées pour parer au risque dépendance. "Vu l’état de nos finances publiques, quand le travail est déjà trop taxé, quand cinq millions de Français ont déjà souscrit une assurance dépendance, est-il raisonnable de ne pas s'interroger sur le rôle que peuvent jouer les mutuelles, les compagnies d'assurances et les organismes de prévoyance ?", s'était-il interrogé.

Le Président a employé le terme de « protection » et non pas de « branche » de sécurité sociale pour bien souligner qu’il fallait " inventer autre chose que le modèle traditionnel de couverture des risques par la Sécurité sociale". Nicolas Sarkozy a précisé toutefois qu’il n’avait pas "l'intention d'utiliser la dépendance pour privatiser insidieusement l'assurance-maladie".

Question financement, Nicolas Sarkozy laisse les pistes ouvertes :
"Est-ce c'est l'assurance ? Est-ce le recours sur succession pour les familles qui ne s'occupent pas de leurs personnes âgées ? Est-ce un jour férié en moins ? Est-ce la CSG ? Je ne ferme aucune piste", a-t-il déclaré.
Concernant les échéances, M. Sarkozy a insisté sur "l’été 2011" comme date butoir.

Le discours du président de la République au CESE le 8 février

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