Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Etre aidant, être aidé

Aidants : quelles solutions pour aménager son temps de travail ?

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 18/03/2024

0 commentaires

Aider un proche demande parfois de devoir se rendre disponible durant la journée. Heureusement pour les salariés aidants, il existe différentes possibilités pour organiser son temps de travail différemment.

Aménager ses horaires

Depuis 2017, un salarié peut demander à son employeur de bénéficier d’horaires individualisés.

Par exemple, pour arriver plus tôt le matin et donc quitter son poste plus tôt.

Mais l’employeur n’est pas tenu d’accepter cette demande… sauf pour les aidants familiaux et les proches d’une personne handicapée, indique le code du travail (articles L3121-48 et 49).

Les salariés peuvent alors choisir leurs heures d'arrivée et de départ, tout en respectant une plage horaire fixée par l’employeur.

Prendre un congé fractionné

Entré en vigueur en 2016, le congé de proche aidant est ouvert aux aidants de personnes en perte d’autonomie (Gir 1 à 4), quel que soit le lieu où vit leur proche. Les bénéficiaires du congé peuvent être salariés, fonctionnaires ou conjoints-collaborateurs.

Ce congé, qui est indemnisé en 2024 à hauteur de 64,54 euros par jour (32,27 euros par demi-journée), peut être fractionné ou transformé en temps partiel.

Il faudra toutefois que l’employeur soit d’accord : s’il ne peut pas refuser d’accorder le congé, il peut en revanche ne pas autoriser son fractionnement.

S’il accepte, le congé doit être fractionné par période d’une demi-journée au minimum, et le salarié doit prévenir son employeur au moins 48 heures avant la date à laquelle il souhaite prendre chaque période de congé.

En savoir plus

Télétravail : des dispositions spécifiques pour les aidants

Depuis le 21 juillet 2023, les aidants doivent bénéficier d’un accès renforcé au télétravail : l’accord collectif ou la charte qui l’organise doit comporter une clause spécifique, fixant les « modalités d’accès des salariés aidants d’un enfant, d’un parent ou d’un proche à une organisation en télétravail ».

S’il n’existe ni accord, ni charte, l’employeur doit motiver son refus s’il n’autorise pas l’aidant qui en fait la demande de bénéficier du télétravail (code du travail, article L1222-9).

Partager cet article