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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Journée des solitudes : des pistes pour s'engager contre l'isolement

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 18/01/2021

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La crise sanitaire a exacerbé la solitude et le sentiment d’isolement de nombreux Français, avec des conséquences importantes sur la santé mentale, pointe l’association Astrée à la veille de la journée des solitudes le 23 janvier.

En juin 2020, les Petits frères des pauvres tiraient déjà la sonnette d’alarme. Selon le rapport publié par l’association à l’issue du premier confinement, 720 000 personnes âgées n’avaient eu aucun contact avec leur famille durant le confinement.

Et un Français de 60 ans ou plus sur trois a souffert quotidiennement de cette solitude, soit 5,7 millions de personnes.

Et ce malgré les différentes initiatives et gestes solidaires qui ont foisonné durant le printemps, venant s’ajouter aux actions existantes, comme Solitud’écoute des Petits frères des pauvres, l’initiative Ta1ami à Lille, les équipes citoyennes de Monalisa, la mobilisation Voisins solidaires

Une solitude qui touche de plus en plus des personnes plus jeunes, et qui est dans tous les cas exacerbée par le niveau de vie des concernés : les bénéficiaires des minimas sociaux, comme le minimum vieillesse (Aspa) sont bien plus touchés que les autres, indique une étude publiée en décembre 2020.

Une solitude qui pèse, aussi, sur la santé mentale : selon l’enquête menée par l’Ifop pour l’association Astrée, les personnes qui se sentent toujours ou souvent seules consomment plus de médicaments psychotropes (43 % contre 23 % en population générale), et sont plus sujettes aux pensées suicidaires (63 % contre 31 %).

L’association propose donc à tout un chacun de se (re)mobiliser à l’occasion de la journée des solitudes le 23 janvier.

En agissant de manière individuelle, à son échelle, en s’engageant auprès d’une association qui œuvre pour rompre la solitude comme celles évoquées plus haut , en prenant tout simplement des nouvelles de ses connaissances, de ses voisins… Un petit geste solidaire à l’heure où le couvre-feu vient restreindre un peu plus les possibilités d’interactions sociales.

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