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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Le jardin pour faire pousser des liens

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 09/05/2023

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Même si la météo donne peu envie de sortir, le mois de mai est particulièrement propice pour s’occuper de son jardin. Une façon bien agréable de profiter de la nature, de pratiquer une activité physique, et pourquoi pas de tisser des liens, comme à Champsaur-Valgaudemar dans les Hautes-Alpes ou Saint-Sébastien-sur-Loire en Loire-Atlantique.

Ces deux initiatives, repérées par l’Agence des pratiques et initiatives locales (Apriles), ont à cœur d’allier jardinage et lien social.

A Champsaur-Valgaudemar, l’Ouort de Benevènt est né en 2017. Ce lieu atypique, porté par l’association Bien chez soi, est ouvert sept mois par an. Jardin collaboratif, il propose à tous les habitants de la vallée de se retrouver autour de la nature, mais aussi pour des événements culturels ou artistiques.

Depuis 2020, l’Ouort de Benevènt organise aussi des activités pour les aidants. « J’attends avec impatience le samedi. Ça me fait respirer. Je suis plus agréable, moins stressée avec mon mari », confie à Apriles Ghislaine, 70 ans, aidante de son mari atteint de la maladie de Parkinson.

Pour les aidants, c’est un moment de répit. Pour tous, et en particulier les habitants âgés de la commune, c’est une manière de sortir, tisser des liens et contribuer à changer les regards sur l’âge.

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Près de Nantes, les liens se créent directement au domicile des âgés grâce au programme Jardin’âge. Depuis 2008, le centre socio-culturel de l’Allée verte, à Saint-Sébastien-sur-Loire, met en relation des personnes âgées qui éprouvent des difficultés à s’occuper de leur jardin, et des amateurs de jardinage qui n’ont pas la chance d’en avoir un.

L’idée ? Jardiner ensemble, mais aussi se rencontrer. Bien sûr, l’aide apportée par ces jardiniers amateurs ne doit pas concurrencer les professionnels, et le centre social se charge de rencontrer tous les participants, accueillants et jardiniers, avant de constituer les binômes.

Les accueillants sont pour la plupart âgés de 80 à 90 ans, tandis que les jardiniers sont principalement de jeunes retraités, mais aussi des familles avec des enfants.

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