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Etre aidant, être aidé

Médiation familiale : pour renouer le dialogue en famille et éviter les conflits

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 09/10/2023

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Face au bouleversement que constitue la perte d’autonomie d’un proche, nombre de familles se retrouvent démunies. Des désaccords peuvent surgir, jusqu’à se transformer en conflits. Pour les désamorcer, il est possible d’avoir recours à un dispositif de médiation familiale. La bonne nouvelle ? Cette solution est de plus en plus accessible.

Entre frères et sœurs, parents et enfants, mais aussi aidants et aidés, la médiation familiale vise à renouer le dialogue pour trouver ensemble des solutions.

Depuis 2020, l’Union nationale des associations familiales (Unaf) propose un service de médiation aidants-aidés dans une vingtaine de départements.

En deux ans, 2 426 familles, soit 3 041 personnes ont été accompagnées. Dans les trois quarts des cas, les familles estiment que la médiation a joué un rôle déterminant dans l’apaisement de leurs conflits.

Au regard de ces résultats encourageants, le dispositif, financé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, se poursuit sur la période 2023-2025. Il sera désormais disponible dans 32 départements, via les Unions départementales des associations familiales (Udaf).

Source : CNSA

La médiation aidants-aidés en pratique

Après un premier entretien gratuit d’explication de la démarche, le service de médiation fait une proposition qui sera conventionnée avec les parties prenantes dont la personne concernée (si elle n’est pas présente, si elle ne peut agir, parler, au regard de ses capacités cognitives, elle sera néanmoins tenue informée de la démarche dont le but reste son intérêt, sa qualité de vie, la qualité des relations avec ses proches).

Cette médiation consiste en entretiens individuels et collectifs (réunions familiales) souvent longs (de 1h30 à 2 heures) avec un médiateur certifié. Ces échanges se réalisent au maximum en présentiel (au domicile ou dans un lieu neutre) et sinon en visio et par téléphone.

Elle se conclut par une restitution orale et écrite d’un accord, le meilleur possible, le moment donné.

Une participation financière est demandée selon les revenus, fixée selon un barème national : de 2 euros l’entretien à 131 euros avec une moyenne de 21 euros.

En savoir plus

A noter : d’autres organismes proposent des services de médiation familiale, comme le Centre de médiation et de formation à la médiation (CMFM). Les 50 médiateurs bénévoles du CMFM interviennent principalement en Île-de-France.

Il existe aussi des médiateurs indépendants.

La médiation familiale expliquée par une médiatrice

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