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Vivre chez soi

MaPrimeAdapt’, mode d’emploi

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 2 min

Date de publication 22/01/2024

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Imaginée en 2021, promesse de campagne d’Emmanuel Macron en 2022, MaPrimeAdapt’, la nouvelle aide pour financer l’adaptation du logement à une éventuelle perte d’autonomie, a pris corps le 1ᵉʳ janvier. ? A qui s’adresse-t-elle ? Comment l’obtenir ? Explications.

Imaginée sur le modèle de MaPrimeRenov’, MaPrimeAdapt’ a pour ambition d’inciter, enfin, les seniors à anticiper des travaux d’adaptation du logement.

Car malgré l’avancée en âge de la population, malgré le manque de logements adaptés, les travaux d’aménagement du logement restent peu courants.

Selon le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema), seuls 7 % des moins de 80 ans vivant à domicile et 21 % des 80 ans et plus ont effectué au moins un aménagement d’adaptation de leur logement.

Bien souvent, les travaux sont entrepris en urgence, quand une limitation fonctionnelle survient. L’anticipation n’est pas encore entrée dans les mœurs, faute d’information, mais aussi de moyens.

A qui s’adresse MaPrimeAdapt’ ?

Pour pouvoir prétendre à l’aide, il faut répondre à trois conditions.

La condition d’âge d’abord : MaPrimeAdapt’ s’adresse aux personnes âgées de plus de 70 ans, quel que soit leur niveau de dépendance ou d’autonomie ; aux personnes âgées de 60 à 69 ans en perte d’autonomie précoce (Gir 1 à 6) ; aux personnes en situation de handicap sans condition d’âge, justifiant d’un taux d’incapacité supérieur ou égal à 50 % ou éligibles à la prestation de compensation du handicap (PCH).

Ensuite, les conditions de ressources, avec des plafonds différents en Ile-de-France et en Province.

La dernière condition est liée à l’occupation du logement : le demandeur doit être propriétaire occupant ou locataire du parc privé.

A noter : MaPrimeAdapt’ ne concerne que les résidences principales.

A quoi sert-elle ?

Elle peut financer tout type de travaux visant à préserver l’autonomie et éviter les chutes, à l’intérieur ou à l’extérieur du logement, comme :

  • l’installation d’un monte-escalier électrique,
  • le remplacement d’une douche ou d’une baignoire par une douche italienne,
  • l’installation de WC surélevés et/ou de barres d’appui,
  • la pose d’un éclairage à détection de mouvement ;
  • l’ajout d’une rampe d’accès extérieur,
  • l’installation de volets roulants électriques,
  • l’élargissement de la porte d’entrée…

A combien se monte l’aide ?

Elle peut aller jusqu’à 15 400 euros hors taxe, une bonne nouvelle dans la mesure où ce type de travaux peut vite chiffrer.

Selon une enquête de 2021, la grande majorité des seniors n’avait d’ailleurs aucune idée des sommes nécessaires ou les sous-estimait.

Les demandeurs devront toutefois en payer une partie. L’aide couvre en effet 70 % de la facture pour les personnes à revenus « très modestes », 50 % pour celles aux revenus « modestes ».

Comment l’obtenir ?

La demande doit se faire via un conseiller France Rénov’.

Pour prendre rendez-vous, il faudra se rendre sur la plateforme France Rénov ou à un guichet autonomie.

Trouver un guichet autonomie

Le conseiller France Rénov’ mettra ensuite les demandeurs en relation avec un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) habilité autonomie : sans son assistance, l’aide ne peut être obtenue.

Son rôle est d’accompagner le demandeur tout au long des travaux, du diagnostic du logement à la recherche des artisans en passant par le montage du dossier, la gestion des devis ou le suivi de chantier, jusqu’à sa clôture.

Pour en savoir plus, il est également possible d’appeler le 0 808 800 700 (service gratuit + prix de l’appel).

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