Aller sur la navigation Aller au contenu principal Aller sur la recherche

Bien vieillir (prendre soin de soi)

Témoignage : sœur André, 118 ans, nouvelle doyenne de l’humanité

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 02/05/2022

0 commentaires

Du haut de ses 118 ans, sœur André est devenue en avril la doyenne de l’humanité. En 2018, lors du colloque approches non-médicamenteuses organisé par agevillagepro et les formations Humanitude, elle témoignait des difficultés de la longévité, et de la nécessité de vivre toute sa vie dans la tendresse.

Née le 11 février 1904, Lucile Randon est entrée dans les ordres sur le tard, à 40 ans, après avoir consacré ses jeunes années à s’occuper d’enfants en tant que gouvernante et institutrice.

Devenue sœur André, elle continuera pendant 35 ans à prendre soin des enfants, mais aussi des personnes âgées et des malades, avant de prendre sa retraite à l’âge de 75 ans. Elle s’installera alors au Foyer Notre-Dame à Les Marches, en Savoie, un Ehpad engagé vers le label Humanitude.

C’est en tant que doyenne des Français qu’elle témoignait par téléphone le 9 novembre 2018, devant les 1000 participants du colloque approches non-médicamenteuses.

De ses années au service des autres, de son incroyable longévité, elle retient l’importance de vivre dans la tendresse.

« La tendresse c’est tout ! » affirme avec force la religieuse, jointe par Pascal Le Flem, le directeur de l’Ehpad savoyard. « Je l’ai pratiquée le plus que j’ai pu auprès des petits enfants (…), auprès des personnes âgées ».

Interrogée sur son âge exceptionnel, sœur André confie que « la longévité c’est bien pour les autres, mais pour soi-même c’est dur, très dur ». Et salue là aussi la gentillesse de tous ceux qui l’accompagnent.

Écouter son témoignage

Partager cet article