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Comprendre les fragilités

Une étude France Alzheimer sur les patients "jeunes"

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 19/12/2011

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Diagnostic : un peu de ménagement s’il vous plait

Judith Mollard, psychologue et chef de projet chez France Alzheimer a rendu public une étude menée par l'association sur les "malades à début précoce".
Les principales conclusions ont été rendues publiques lors des rencontres nationales annuelles de France Alzheimer,
mercredi 14 décembre, consacrées aux thérapies non médicamenteuses.

Annonce du diagnostic
Cette étude ""Malades à début précoce" est le résultat de 20 entretiens m
enés par Mme Mollard, qui tous posent la question de l'annonce du diagnostic.
Celui-ci est en effet asséné brutalement par un neurologue qui se soucie peu des dégâts qu'il cause. Il résulte de ce manque d'égard un "effondrement " psychologique du patient et plus encore de sa famille. "Comme une condamnation à mort en quelque sorte" .

Se reconstruire
Compte tenu du fait qu'il n'existe pas de thérapies, les patients et leurs familles passent donc souvent par une phase quasi dépressive dont ils ne peuvent sortir qu'au prix d'une véritable reconstruction intérieure. "Ils vont essayer de mettre en place de nouvelles défenses, de nouvelles activités pour se sentir socialement utiles" dit Mme Mollard.

Ce problème des effets de l'annonce n'a pas de répercussion dans le monde du travail dans la mesure ou même avant 65 ans, la plupart des personnes ont quitté leur monde du salariat.

Aménager l'annonce du diagnostic
La conclusion de l'étude est qu'il faut aménager l'annonce du diagnostic car "la maladie ne prive pas automatiquement le patient de l'ensemble de ses compétences" précise Judith Mollard.
Et, certains peuvent même développer de nouveaux talents du côté de la peinture ou de la musique, tout à la fois pour se protéger et pour se prouver à eux mêmes qu'ils n'ont pas perdu toute valeur sociale.

Voir les explications de Judith Mollard en images

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