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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Plus on vieillit, moins on s'occupe de ses dents !

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 09/12/2019

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Une étude de l’UFSBD montre une corrélation entre l’avancée en âge et le non-recours aux soins bucco-dentaires

En avançant en âge, les soins bucco-dentaires ne semblent plus être une priorité pour les Français. Pourtant, la détérioration des dents peut avoir de lourdes conséquences sur la santé des plus âgés : perte d'appétit, dénutrition, baisse de l’estime de soi, de la sociabilité…

En plus d’un brossage biquotidien des dents, la Haute autorité de santé (HAS) et l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) recommandent au moins une visite chez le chirurgien-dentiste par an.

Une recommandation pas forcément suivie d’effets, comme le démontre une récente étude sur le recours au cabinet dentaire des adultes âgés de 55 ans et plus, menée par l’Observatoire régional de la santé Pays de la Loire.

D’après cette étude, 51,4 % des Ligériens âgés de 65 ans ont eu recours à des soins bucco-dentaires au moins une fois en 2017.

L’enquête révèle ensuite qu’en avançant en âge, les soins dentaires sont de plus en plus abandonnés.

A 75 ans, ils sont 45 % à avoir effectué des soins dentaires dans l’année, puis 40 % à 80 ans, 35 % à 85 ans et 25 % à 90 ans...

Une dégringolade préoccupante tant une dentition en bonne santé peut influer sur la bonne santé générale des plus âgés.

Au printemps dernier, une étude de l’Agirc-Arrco et de la CNAV lançait un premier signal d’alerte, montrant une nette détérioration de l’hygiène bucco-dentaire chez les Français de plus de 50 ans.

L’UFSBD vient donc confirmer la tendance mais aussi apporter des éléments d’explications à celle-ci.

Vers des soins dentaires moins chers

En effet, si l’étude de l’UFSBD dévoile que les hommes s’occupent moins de la santé de leurs dents, elle révèle aussi que le niveau social et le régime d’assurance maladie sont les autres facteurs principaux du non-recours aux soins bucco-dentaires chez les 55-74 ans.

Un facteur économique qui sera, espérons le, atténué avec les prochaines étapes de la mise en place du 100 % santé.

Pour rappel, le 100 % santé a vocation de permettre au 95 % de Français couverts par une complémentaire santé de ne plus avoir de reste à charge sur certains dispositifs médicaux répondant à des besoins essentiels (prothèses dentaires, lunettes de vue et aides auditives).

Côté soins dentaires, les prochaines étapes de cette réforme auront lieu de le 1er janvier 2020 et le 1er janvier 2021.

Aujourd’hui, le reste à charge moyen constaté pour des soins prothétiques est de 195 €.

Cette réforme permettra, à terme, la pose de prothèses dentaires à des tarifs plafonnés et intégralement remboursables.

Dans un premier temps, seuls les soins prothétiques concernant couronnes et bridges seront pris en charge intégralement puis, début 2021, l’ensemble des autres prothèses seront remboursées dans leur totalité.

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