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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Réforme du financement de la dépendance : le débat a commencé

Auteur Rédaction

Temps de lecture 1 min

Date de publication 02/01/2011

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La Fnath (malades et handicapés) prend la parole

Dans une libre opinion publiée le 29 décembre dans le quotidien La Tribune, Arnaud de Broca, secrétaire général de la FNATH, association de malades et de personnes handicapées, explique que face à un tel enjeu de société, on ne peut envisager qu’un financement reposant sur la solidarité nationale.

Ce financement public s’impose de lui-même lorsque l’on définit les trois principes doivent guider cette réforme. Elle doit, d’une part, se construire autour des principes d’universalité et de solidarité (ce qui exclut le recours aux capacités contributives des personnes) et d’une convergence réelle, quelque soit l’âge, des dispositifs d’aide à l’autonomie.

Elle ne doit, d’autre part, laisser aux assureurs privés qu’une place mineure afin d’assurer à tous quelle que soit la situation de fortune une prise en charge identique et conforme à l’égalité de traitement.

Enfin, elle doit mettre à contribution de manière équitable toutes les catégories sociales, actifs et inactifs, et tous les revenus -y compris du capital et du patrimoine- et s’appuyer sur un financement pérenne par les cotisations sociales mais aussi par la fiscalité. Pour un tel enjeu de société, on ne peut envisager qu’un financement reposant sur la solidarité nationale, c’est-à-dire la contribution sociale généralisée qui constitue l’assiette socio-fiscale la plus large et donc la plus juste.

La réforme de la dépendance devra aussi concerner les personnes handicapées, affirme la Fnath, Si la réforme devait déboucher sur la création d'une cinquième branche de Sécurité sociale (en plus de la famille, la maladie, la retraite et les accidents du travail), on ne pourrait "limiter une telle branche à la dépendance des personnes âgées", écrit le secrétaire général de la Fnath, Arnaud de Broca.

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